ChuckImac a écrit:Évidemment que tu as épargné à tes lecteurs le contenu intégral de nos débats idéologiques.
Shoote nous ça Cyber...
ChuckImac a écrit:Évidemment que tu as épargné à tes lecteurs le contenu intégral de nos débats idéologiques.
Zoltar a écrit:Admin a écrit:En tout cas je suis bien content de l'avoir flushé de mon Facebook !
Combien de vrai ami(e)s as-tu sur Facebook Cyber???
Zoltar a écrit:C'est pour ça que j'ai 2 comptes: 1 que vous n'aurai probablement jamais, et un autre pour déconner et jouer à des jeux comme Mafia Wars...
Zoltar a écrit:ChuckImac a écrit:Évidemment que tu as épargné à tes lecteurs le contenu intégral de nos débats idéologiques.
Shoote nous ça Cyber...
Admin a écrit:Zoltar a écrit:ChuckImac a écrit:Évidemment que tu as épargné à tes lecteurs le contenu intégral de nos débats idéologiques.
Shoote nous ça Cyber...
C'est déjà fait.
Cyberwing a écrit:Avez-vous remarqué, Charles-André Marchand dit toujours "définsive" et "définsivement" ?
Cyberwing a écrit:J'en reviens pas encore, quel pédant !
MONTRÉAL - 30 septembre 2014, 13h24
Le Rouge et Or de l’Université Laval a continué à pulvériser ses adversaires le week-end dernier, cette fois en humiliant les Redmen de l’Université McGill 70 à 3, une semaine après avoir triomphé des Gaiters de Bishop 72-15.
C’en est devenu carrément ridicule. Mais bien malin celui qui saura trouver une façon de rendre le football universitaire québécois plus compétitif et non pas dominé par une seule équipe. La victoire la plus chaudement disputée du Rouge et Or aura été la victoire de 40-15 acquise contre les Carabins en début de saison avant d’écraser Sherbrooke 43-1. Pourtant, l’entraîneur-chef Glenn Constantin n’est pas content. Et il le dit sans vergogne. Son équipe doit mieux jouer a-t-il martelé après le massacre des Redmen. Le genre de commentaire qui me confirme que ce gars-là serait incapable de diriger une équipe professionnelle. Il aurait pu se garder une petite gêne mais bon, ça et les bonnes manières ne font pas partie des mœurs pratiquées à l’autre bout de la vingt.
Je serai au Stade Telus dimanche alors que les deux seules équipes invaincues au Québec ont rendez-vous. Un duel de Titan clamerait quelqu’un qui n’y connait rien. Ce n’est pas le cas. Ne vous faites pas d’illusion. Mes Stingers de Concordia, qui après une saison de misère l’an dernier présentent une fiche de 4-0, seront les prochaines victimes du rouleau compresseur de l’Université Laval. Ils ne feront pas le poids, c’est certain. Il ne faut pas rêver. Concordia, devant ses partisans au campus Loyola, a battu de justesse le Vert et Or de Sherbrooke 29-22. Les Stingers ont beau être classés 9e au pays et jouer de l’excellent football sous le règne de Mickey Donovan, ils sont toujours à des années-lumière du Rouge et Or. Au mieux, ils résisteront pendant quinze, trente peut-être même quarante-cinq minutes de jeu. Pour vous dire la vérité je ne suis même pas convaincu qu’ils auront le dessus sur la bande à Dany Maciocia lorsque viendra le moment d’affronter les Carabins de l’Université de Montréal. Mais ça, bien sûr, c’est une autre histoire.
Sur le campus de Ste-Foy, je serais juste heureux d’assister à un match relativement serré pendant deux ou trois quarts. Il y a peu de chances que ça se produise. Il est plus probable que je dois-je serrer les dents en entendant des milliers de barbares s’époumoner pendant soixante minutes et vomir leur haine de Montréal ainsi qu’un chapelet d’obscénités à l’égard de celles et ceux qui y habitent. Je le dis et je le répète, partout au Québec c’est agréable d’assister à un match de football universitaire, peu importe quelle est votre équipe préférée, sauf, bien entendu, sur le campus de Sainte-Foy où il est presque suicidaire d’oser applaudir l’équipe qui affronte le Rouge et Or. C’est encore pire s’il s’agit d’une équipe de Montréal. Ces gens-là n’aiment pas vraiment le football, ils aiment une équipe qui gagne contre celles de la grande ville qu’ils détestent avec passion. Ce n’est pas la même chose. Ça relève davantage de l’obsession pathologique.
Les gens qui assistent aux matches du Rouge et Or ce sont, pour la plupart, les mêmes psychopathes qui se caressent les parties intimes dans le noir en imaginant la résurrection de leurs Nordiques et de l’insupportable rivalité qu’ils entretenaient avec le Canadien. J’exagère à peine. Heureusement que ce rêve-là ne se réalisera jamais. Pour l’avoir vécu, je ne conserve aucun souvenir plaisant cette rivalité qui se vivait plutôt à sens unique par des provinciaux frustrés. Combien pariez-vous que cette chronique me vaudra un autre appel de mes collègues de la radio à Québec toujours empressés de raviver la flamme de la discorde entre le Village et la Grande Ville? Au pays de la radio-poubelle c’est le genre de sujet qui allume le bon peuple. Et moi, comme un grand-frère montréalais un peu sadique, je n’arrête pas de leur gratter le bobo, de mettre du sel sur la cicatrice béante de leur susceptibilité de villageois en mal d’amour et de reconnaissance. Peut-être suis-je bête et méchant, c’est possible. Saviez-vous que les Montréalais se fichent éperdument de ce que pensent de leur ville les gens habitant à l’extérieur du 514? À nos yeux la campagne commence dans le 450. Et, ma foi, je ne sais pas comment vous faites pour y habiter sur une base permanente, pas seulement les week-ends ou pendant les vacances au chalet. Mais je m’éloigne du sujet.
Le nouveau patron du sport universitaire canadien, Pierre Lafontaine, était à Ottawa au cours des derniers jours pour rencontrer divers intervenants, dont ceux de la LCF. Croisé par hasard à la sortie de l’hôtel où logeaient les Alouettes à la veille de leur affrontement contre le Rouge et Noir, Lafontaine a reconnu être préoccupé par la domination outrancière de l’équipe de l’Université Laval depuis maintenant près de deux décennies. «Des matches qui se terminent 70 à 3 ce n’est pas bon pour personne » a-t-il reconnu. Le phénomène ne se limite toutefois pas au Québec. En Ontario, McMaster et Western sont dans une ligue à part. En fait, avec ses 236 points marqués contre seulement 30 alloués en quatre matches, Western est encore plus dominante que Laval qui a inscrit 225 points et en a concédé 32. Dans l’Ouest, il y a Calgary et la Saskatchewan qui s’élèvent au-dessus du lot. Même dans les Maritimes, la plus faible division au pays, seule l’équipe de Mount Allison, invaincue en 4 matches, a produit plus de point qu’elle n’en a concédé. Il s’en trouve pour croire que le Rouge et Or devrait quitter le cadre du football universitaire canadien pour se joindre à la NCAA. Ils oublient que pour se faire, ce sont les dizaines de programmes de sports universitaires de l’institution qui devraient désormais ne compétitionner qu’avec les équipes américaines. J e doute que cette option soit économiquement viable pour des programmes moins bien nantis comme ceux du basketball, de la natation ou du soccer. Et je suis loin d’être convaincu que les gens de la capitale se passionneraient pour une équipe qui affronterait d’obscures universités du nord-est américain, dans une division inférieure de la NCAA. Ne l’oubliez jamais, à Québec la première raison d’être c’est de se lever la nuit pour détester Montréal et ses habitants. Des langues pendues dans la bouche de gens peu charitables affirment qu’ils ont même fabriqué des poupées vaudous à l’effigie de Denis Coderre, Jacques Dussault et votre humble serviteur. Je ne suis pas surpris. Si ça leur fait du bien remarquez que ça ne me dérange pas vraiment. Je ne crois pas au vaudou.
Revenons plutôt à l’hégémonie du Rouge et Or dans notre paysage sportif universitaire et des solutions qui permettraient aux autres équipes québécoises de rivaliser. Le problème est tellement aigu que plusieurs croient que jamais les autres ne pourront se hisser au niveau d’excellence du programme de football de l’Université Laval. C’est probablement pourquoi certains rêvent d’une première division réservée aux dix meilleures universités au pays. C’est une utopie qui n’a aucune chance de voir le jour ne serait-ce que cela hypothéquerait sérieusement de deux mois l’année académique des joueurs de football universitaires obligés à traverser le pays une semaine sur deux pour se mesurer à des adversaires plus compétitifs. Que je sache, le football demeure une activité parallèle et secondaire dans le contexte d’études supérieures, même si les standards académiques ne sont pas les mêmes partout au pays. Quand Glenn Constantin se félicite du taux de rétention des joueurs de troisième, quatrième et cinquième année à l’Université Laval il ne fait que confirmer ce que plusieurs croient depuis toujours; les notes de certains porte-couleurs du Rouge et Or ne reflètent probablement pas la réalité. Vous me direz que c’est monnaie courante dans les universités qui figurent régulièrement dans le top 25 du BCS.
On se souviendra longtemps que pour pouvoir continuer à jouer au football universitaire, Matt Leinart s’était inscrit à un cours de « Ballroom Dancing » à sa dernière année à USC. On est évidemment très loin des standards de Harvard ou Notre-Dame. De la même manière que les standards académiques sont drôlement plus élevés à McGill ou l’UdM qu’ils ne l’ont jamais été à Laval ou Sherbrooke. Ce n’est pas demain la veille que cette disparité sera éliminée. J’ai souvent répété à la blague qu’aucune des trois universités montréalaises n’accepterait de donner des cours de peinture à numéro pour recruter un joueur de football talentueux mais niais. Ben oui, ça existe. Vous m’excuserez de briser vos illusions. Toutes les institutions n’ont pas les mêmes scrupules.
Blague à part, cette disparité dans les standards académiques ne suffit plus à expliquer à elle seule les succès du Rouge et Or qui aura eu dans ses rangs des élèves surdoués comme Matthieu Proulx et Luc Brodeur-Jourdain, deux athlètes exceptionnels qui n’ont pas obtenu un diplôme bidon à l’Université Laval, loin s’en faut. La victoire est en soi un grand aphrodisiaque et sait aussi attirer des joueurs de football qui ont tout autant à cœur leur réussite académique que sportive. Cela ne fait qu’augmenter la complexité du problème et grossir la bête monstrueuse qu’est devenu le Rouge et Or dans un contexte d’austérité généralisée dans le milieu universitaire.
Le principe de la saucisse Hygrade s’applique en effet à merveille dans le modèle d’affaires du Rouge et Or; plus l’équipe gagne, plus il y a de chances que les meilleurs veulent se joindre à une telle équipe. Vous jouez au football avec brio et vous êtes un étudiant disons plutôt ordinaire. Vous choisissez McGill où vous serez un cancre en classe et un perdant sur le terrain ou Laval où vous aurez les meilleures notes de votre vie en plus de gagner tous vos matches sans difficulté? À chaque année le recrutement est de plus en plus facile pour Glenn Constantin et son groupe d’entraîneurs. Diplôme universitaire garantie ou presque, des bourses généreuses couvrant à peu près tout, l’assurance d’avoir un emploi plus ou moins fictif dans un magasin de meubles réputé et en prime, le plaisir d’évoluer pour une équipe quasiment assurée de disputer la Coupe Vanier à chaque année; les arguments de vente ne manquent pas pour faire table rase sur le talent collégial. En passant Glenn Constantin nous prédit déjà sans vergogne qu’il fera une récolte exceptionnelle pour 2015. Même un homme d’action aussi déterminé que Pierre Lafontaine risque d’être incapable d’y changer quoi que ce soit.
Les partisans du Rouge et Or craignent le nivellement par le bas et invitent les autres universités à redoubler d’ardeur pour imiter le modèle de Laval. Je veux bien être d’accord avec eux, d’autant que rien ne me rend plus furieux que le nivellement par le bas si prisé dans notre médiocratie québécoise. Le problème c’est qu’il faudrait dénicher trois Jacques Tanguay à Montréal et deux autres à Sherbrooke. Le problème c’est que toutes les équipes universitaires québécoises devraient être financées par des entreprises privées, et non par les institutions académiques. Il faudrait, tout comme c’est le cas à Québec, qu’elles deviennent de lucratives vaches à lait pour leur riche propriétaire qui, en échange d’emplois fictifs dans l’une de ses entreprises, de bourses d’études et autres petits incitatifs pour attirer les meilleurs joueurs, vendrait des dizaines de milliers de billets, des litres de bière et des tonnes de malbouffe. C’est plus facile à écrire qu’à réaliser.
Un lucratif contrat de télévision pourrait aussi permettre à toutes les équipes universitaires de lutter, du moins financièrement, à armes égales. Le problème c’est que le sport universitaire canadien s’entête à renouveler ses ententes avec la société Radio-Canada plutôt qu’avec un vrai partenaire à la recherche de contenu sportif comme TSN-RDS ou Sportsnet-TVA Sports. Plutôt que de voir tous les matches de football universitaire sur l’une des cinq chaînes de TSN on doit se contenter d’un seul match par semaine à la SRC et c’est généralement celui qui va mettre en vedette le Rouge et Or, peu importe si la confrontation sera à sens unique comme ce fut le cas contre McGill samedi dernier. J’imagine que la maison de production indépendante qui a le contrat de diffusion du football universitaire a un lien privilégié avec Jacques Tanguay.
L’argent attire inévitablement l’argent. Les beaux principes n’y changeront rien. Vos semblant de beaux malaises devant les injustices sociales seront toutes aussi inutiles dans le présent débat. Peut-être que le jour où les gens de Québec se lasseront de voir le Rouge et Or piétiner ses adversaires par des scores plus élevés que la dette nationale il sera possible de discuter. Mais vous me voyez sceptique et plutôt de mauvaise foi quant à pareille éventualité. J’assisterai au match de dimanche entre les Stingers et le Rouge et Or en compagnie de ma conjointe, comme simples spectateurs qui aiment le football universitaire. On se fera discret parce qu’on raconte que dans le Village, les indigènes pratiquent le cannibalisme et qu’ils ont une préférence prononcée pour la viande montréalaise, qu’elle soit fumée, rôtie ou braisée. C’est moins dangereux ces jours-ci de pisser sur une mosquée dans le très accueillant État Islamique autoproclamé en Syrie et en Irak que d’encourager les Stingers de Concordia au Stade Telus de Sainte-Foy. Je le sais par expérience. La dernière fois ils nous ont aspergés de bière et de quolibets particulièrement offensants. Saviez-vous qu’aux yeux des partisans du Rouge et Or les montréalaises sont toutes des salopes? Et encore c’est que disent les plus aimables. Il faut croire que nous sommes de véritables masochistes d’avoir envie d’y retourner.
Heureusement que partout ailleurs à Québec nous aurons croisé des gens sympathiques et civilisés. Il n’y a qu’au Stade Telus où ça dérape. C’est pourquoi on s’efforcera de passer incognito. De toute façon, même nos timides encouragements ne suffiraient pas à gonfler les Stingers à bloc et leur donner les moyens de se croire capables de gagner en terre aussi hostile, face à une équipe dont le budget est probablement supérieur à celui des cinq autres équipes universitaires du Québec réunies.
Le football n’est qu’un prétexte pour une escapade en amoureux dans la vieille capitale. Je passerai le week-end, petite lune de miel dans un hôtel boutique dont on m’a dit beaucoup de bien, avec au programme quelques fabuleux repas dans certains des meilleurs restaurants d’Amérique du Nord.
Nous ferons le voyage en train, en classe affaires, sans le moindre stress. Dans un monde idéal, le match entre les Stingers et le Rouge et Or serait la cerise sur le sundae. Malheureusement c’est le moment que nous appréhendons le plus. Peut-être que je vendrai mes billets et que nous irons plutôt nous balader, main dans la main, sur les plaines d’Abraham.
N’est-ce pas ironique de croire que nous serons probablement plus sereins sur les lieux de la défaite de Montcalm aux mains de l’occupant que dans un stade de football universitaire? Il y a définitivement quelque chose de malsain sur le campus de l’Université Laval. C’est Monseigneur Ignace Bourget qui serait fier, lui qui fut l’une des premières meneuses de claques à promouvoir la haine à l’égard de Montréal.
Son passe-temps préféré c’était d’aller plaider à Rome pour que l’Université Laval soit la seule et unique université francophone au Québec.
Non, ça ne date pas d’hier.
Charles-Anfré Marchand
Les partisans du Rouge et Or comparés à des psychopathes
QUÉBEC - Contractuel au 98,5 où il agissait comme descripteur des parties des Alouettes de Montréal, Charles-André Marchand n’est plus employé par le réseau COGECO après ses écrits virulents à l’endroit du Rouge et Or, de ses partisans et de l’Université Laval.
Dans un texte publié sur le site www.journalopinionplus.com, texte qui n’est plus en ligne, Marchand ne fait pas dans la dentelle. «Les gens qui vont au Rouge et Or sont les mêmes psychopathes qui se caressent les parties intimes dans le noir en imaginant la résurrection des Nordiques et l’insupportable rivalité qu’ils entretenaient avec le Canadien.»
Marchand met en doute les diplômes obtenus par les joueurs du Rouge et Or. «Les notes de certains joueurs ne reflètent probablement pas la réalité, écrit-il. Un gars qui joue au football avec brio et qui est un étudiant ordinaire va choisir Laval où il obtiendra ses meilleures notes à vie et gagnera toutes ses parties sans difficulté. À McGill, il serait un cancre en classe et perdrait tous ses matches. En plus d’un diplôme garanti ou presque, le joueur qui opte pour Laval a l’assurance d’obtenir un emploi plus ou moins fictif dans un magasin de meubles.»
«C’est tellement ordurier»
Jacques Tanguay n’a pas été impressionné. «C’est le pire texte diffamatoire que j’aie jamais lu, a mentionné le président du Rouge et Or et vice-président d’Ameublements Tanguay. C’est tellement ordurier. Je n’ai pas de temps à perdre à poursuivre un tel individu.»
«Il ne faut pas savoir ce qui se passe pour affirmer que l’université décerne des diplômes bidon, a renchéri le directeur du Service des activités sportives de l’Université Laval. C’est pernicieux d’attaquer des gens d’affaires qui consacrent temps et argent à une cause.»
Marchand avait laissé entendre qu’il serait présent au PEPS dimanche, en compagnie de sa conjointe, au match entre le Rouge et Or et les Stingers de Concordia, son alma mater.
Il y a deux ans, Marchand avait aussi pondu un texte s’attaquant aux partisans du Rouge et Or sur le site Passion Football dont il était le collaborateur principal. Ses écrits lui avaient valu un congédiement par la propriétaire du site.
Admin a écrit:Il y a deux ans, Marchand avait aussi pondu un texte s’attaquant aux partisans du Rouge et Or sur le site Passion Football dont il était le collaborateur principal. Ses écrits lui avaient valu un congédiement par la propriétaire du site.
Admin a écrit:Le même gars qui m'avait dit d'aller discuter avec « mes chums de manufecture » il y a deux ans sur Facebook.
VALLEYFIELD - 2 octobre 2014, 1h12
Charles-André Marchand a été congédié par Cogeco de son poste de descripteur des matches des Alouettes de Montréal, à cause de son article publié ici dans le journal OPINION +.
L'article en question avait pour titre La domination malsaine du Rouge et Or. Article ici
M. Marchand a exprimé son opinion à l'intérieur de son mandat au journal, publication qui a comme objectif de se démarquer des autres, par des opinions franches qui tranchent. Des opinions ''plus''.
Après avoir subi la pression de hauts dirigeants de Cogeco, M. Marchand m'a téléphoné pour me demander de retirer l'article, ce qui fut fait par le pupître, à l'instant même.
Nous assistons ici, au congédiement gratuit, d'un homme qui a perdu son emploi, parce que ses opinions ébranlent un establishment corporatif, qui voit ses dollars ou ses actions fructifier au moindre commentaires aussi futiles que sans menaces, que ceux qui ont été publiés dans nos pages.
Un homme a le droit de dire ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. Il a le droit de l'écrire et nous avons le droit de le publier. Les compétences, le professionnalisme et la franchise de ce journaliste ne peut être remis en cause ici.
Cela veut donc dire que si on est franc, direct et qu'on croit que notre opinion met le doigt sur le bobo, qu'on risque d'être congédié?
C'est de la manipulation et du harcèlement. Les mauvaises odeurs de la convergence à plein nez.
M. Marchand est une victime de ce système pourri , système dont le journal Opinion + tient à se tenir le plus loin que possible.
La direction du Journal supporte son journaliste, croit qu'il est de son devoir de briser les cadres dépassés d'un journalisme qui marche sur le bout des pieds et à la langue de bois bien pendue.
Ce congédiement est inacceptable et n'a aucun droit légal d'être mis de l'avant, sous prétexte que quelqu'un frissonne en rapport avec les opinions de M. Marchand, ou que tout autres de nos journalistes.
Carl Collin
Éditeur en chef
LE JOURNAL OPINION +
Admin a écrit:Ça discute fort sur Facebook.
Tom Lapointe, Serge Amyot et Jeff Plante prennent la défense de CAM.
Plante a appelé Mario Hudon en ondes au FM93 mais ce dernier ne voulait rien entendre de ses arguments.
Mettons que c'est pas le moment pour Marchand d'aller faire une ballade en calèches dans le Vieux Québec...
Lauditeur a écrit:Je me souviens que Serge Amyot avait été ''barré'' à 110% après avoir dit quelque chose du genre que le Rouge et Or servait à remplir les poches des Tanguay.
Lauditeur a écrit:En passant le site d'Opinionplus doit être un des pire design sur le web
LOS ANGELES - 2 octobre 2014, 23h08
D'abord un premier point fort important: Charles-André Marchand n'est pas mon ami d'enfance.
Ni un de mes chums que j'invitais à mes partys ou à mes anniversaires avec mes copines et copains durant mes quarante premières années et plus au Québec.
Je ne suis pas non plus l'avocat officiel de la défense de CAM. Ni son proche conseiller à qui il se confie avant qu'il ne prenne une décision. Aussi bonne ou mauvaise soit-elle.
Charles-André Marchand a 53 ans. C'est un pur sang. Un cheval fou, j'en conviens. Mais c'est avant tout un être fort sympathique en dehors de ses apparences prétentieuses de premier de classe avec ses lunettes rondes et ses diplômes en cinéma ou en littérature.
Il y a 48 heures, CAM a écrit une chronique dans un journal du web qui en est seulement au début de sa deuxième année d'existence: Opinion Plus, pour le nommer, de l'éditeur et ancien journaliste sportif à Radio-Canada, Carl Collin.
Et CAM adans sa chronique sur les touts puissants Rouge et Or de la ligue universitaire du Québec. Il a provoqué. Moralisé. Insulté. Décortiqué et presque démoli un système qu'il n'est plus capable de défendre. A tort ou raison. Il a fait du Charles-André Marchand.
Je l'ai eu sur la fenêtre de sa page privée FB, hier alors qu'il venait d'apprendre son licenciement sans scrupule de la toute puissante Cogeco. Et je lui ai parlé au téléphone aujourd'hui. Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord avec certaines formulations de phrases. Avec son verbe un peu trop destructeur sur certaines personnes et certaines gens. Dont les incomparables amateurs de sports de la Vieille Capitale.
CAM a publié un texte de réponse dans Opinion + ce soir. Et il ne s'est pas excusé. Il a admis que possiblement il était allé trop loin et cette confession me suffit.
Ses détracteurs auraient souhaité qu'ils en fassent plus. Qu'ils se mettent à genoux et présentent ses excuses à Cogeco, au Rouge et Or, à toute la famille Tanguay à Québec (aussi dans tout l'Est de la province), à ses deux patrons Michel Tremblay et à Michel Lorrain. A Ron Fournier, au maire Régis Labeaume, au Bonhomme Carnaval et à qui encore.
Il ne l'a pas fait parce que dès tu es congédié aussi lâchement au micro d'une équipe comme celle des Alouettes de Montréal, pour laquelle il faisait une description vive, alerte et enflammée, si tu fais l'erreur de t'agenouiller, tu perds beaucoup plus que ton job. Tu perds tes convictions. Tu rends ton âme au diable et tous ses dénigreurs se mettent à rire dans ton dos parce qu'ils se disent: " Du con, non seulement que tu es dehors mais en plus tu l'es à poil et à genoux. Comme un vaurien."
...
Charles-André Marchand en remet une couche à la CAM dans sa confession d'après congédiement de ce journal Opinion Plus quand il ose comparer sa condamnation à celle du jeune tueur en séries, Rocco Luka Magnotta.
Allez-vous lui en vouloir aussi pour ça? Allez vous dire qu'il est aussi cinglé que ce détraqué à la scie?
CAM a toujours carburé au supertatif dans ses chroniques. Ce qui n'en fait pas un monstre de la race sportive sur les Plaines d'Abraham.
J'aurais compris que ses deux patrons de Cogeco le convoquent et le suspendent pour deux semaines ou un mois. Histoire de lui servir trouille et leçon. Surtout si ce n'est pas la première fois qu'on le prévient de calmer ses ardeurs.
Mais pourquoi lui retirer le micro des Alouettes alors qu'il faisait un travail impeccable? Qu'il aimait le football plus que le plus farouche partisan du Canadien ou des ex-Nordiques peut adorer le hockey et son club.
...
J'ai connu les grandes années de André Arthur et de Gilles Proulx à la radio. Les deux étaient les plus mal-aimés des deux bouts de la 20. Arthur et Proulx ont fait ensemble plus de provocations verbales durant plus de plus de trente ans que tous les Québécois réunis ensemble. Ils ont insulté les politiques, les chefs d'entreprises, les artistes, les sportifs. Ils ont même parfois insulté les familles, la mère, le père, les frères et les soeurs de tous ces camps opposés sans changer d'un iota leur discours ou leur façon de faire de la radio. Celle par la provocation, la controverse et par LEUR vérité.
L'ami Arthur était un saint à côté de CAM. Proulx un ange. Ils ont eu des procès au cul durant des années, se sont fait des ennemis à tous les coins de rues et pourtant, ils ont gardé leur micro jusqu'au jour où ça ne faisait plus l'affaire entre les patrons de la chaîne et leur animateur vedette.
Alors pourquoi sacrifié CAM parce qu'il a dit que les gens de Québec étaient moins fins que ceux de Montréal? Dans des mots moins polis, je le concède? Qu'est-ce qu'il a de mal à dire que vous n'aimez pas l'attitude des gens du 450 ou 418? Et que vous préférez ceux du 514.
Mon père est plus fort que le tien...non c'est le mien. Voilà je ne te parle plus désormais...Ha aussi, Badaboum est plus populaire que Youppi...Tout ça c'est du vaudeville et du folklore. Ce sont des chicanes de clochers qui durent depuis la nuit des temps chez nous entre Québec et Montréal.
...
Il est dommage que Marchand fasse de la radio du temps de cette dictature des ondes sportives depuis Cogeco est seul à mener la danse avec ses 13 stations dans tout le Québec.
Avant il y avait Radiomutuel contre Télémédia. Et il y avait aussi l'unique CKVL comme joueur important sur le troisième trio.
Et si dans le temps Marchand avait été congédié par l'un, il aurait été embaucher par l'autre un mois plus tard.
Maintenant qu'il a été mis dehors de Cogeco
à coups de pieds au cul, Marchand se sent seul et est seul au monde. Ou presque.
Parce que Cogeco ne l'a pas secondé. Parce que plusieurs de ses supposés amis l'ont déjà laissé tomber maintenant qu'il n'a plus de micro, des billets ou gadgets à offrir.
Charles-André, oui tu es certes allé trop loin dans ta chronique sur le Rouge et le Or et sur les gens qui vivent dans le 450 et 418.
Mais tu es resté digne en prenant la porte de la sortie la tête haute.
Ne fusse que pour ça, j'ai accepté de soutenir ton combat et ta détresse.
Et pourtant, je n'ai jamais été ton ami. Ni de proche ou de loin. Mais seulement un collègue depuis près de quarante ans que je respecte malgré tes airs, ton ton et tes écrits supérieurs.
Tom Lapointe
Je suis donc devenu un paria à cause d’un texte que j’ai commis.
Un texte qui semble-t-il aura été pris au pied de la lettre. J’avais bêtement oublié que les gens ne savent plus lire, ne comprennent plus l’humour au deuxième ou troisième degré.
C’est un crime très grave au Québec. Il m’aura valu la peine capitale, c’est le cas de le dire.
Bien sûr que je voulais dénoncer les injustices profondes qui minent depuis près de vingt ans le football universitaire québécois dont je suis, ironiquement, un apôtre indéfectible depuis plus de trois décennies. Bien sûr que je voulais dénoncer le comportement des partisans du Rouge et Or qui, à mon humble avis, est trop souvent déplacé et carrément déplaisant pour les spectateurs venus d’ailleurs.
J’ai depuis toujours un sens de l’humour corrosif. J’ai grandi en écoutant du Plume et du Zappa. J’ai tout lu Boris Vian et je suis un fan fini de Rock et Belles Oreilles. Je me délecte depuis toujours dans l’humour de ceux qui, comme George Carlin défoncent les murs du conservatisme ambiant. L’humour qui décape me sied.
Ceux qui me connaissent dans la vie de tous les jours le savent. Je suis provocateur, je suis un iconoclaste irrévérencieux qui ne fait pas dans la dentelle. Je suis comme je suis. Malheureusement, c’est ce qui me vaut cette condamnation à mort.
J’ai sous-estimé la susceptibilité de certains. J’ai sous-estimé la puissance de la vindicte populaire. J’ai sous-estimé la capacité destructive de certains entrepreneurs.
C’est ainsi qu’un texte caustique et certainement aux limites de l’insolence m’aura valu de perdre le micro qui me tenait le plus à cœur.
Ai-je même dépassé les bornes de la bienséance? C’est possible.
Est-ce que je mérite une condamnation plus immonde que celles qui attendent les Rocco Luka Magnotta de ce monde? Vous me permettrez d’en douter.
Ce soir j’écris, la mort dans l’âme, la confession d’un iconoclaste qui se sent jugé pour crime contre l’humanité.
Charles-André Marchand