Pauvre Jeff, si tu savais...
Je suis parfaitement au courant de tout ça, je fréquentais moi-même le Limelight... j'achetais mes vinyles chez Pierre Musique au 1318a Ste-Catherine ouest, là où Robert Ouimet se procurait la musique du Lime. Je suis moi-même allé à New York acheter des 12", chez Downstairs Records entre-autres.
Bref...
Ensuite, dans l'article que tu cites, Yvon Lafrance mentionne que des artistes Disco de renom se sont produits et ont fait la fête au Lime.
Mais tout l'monde sait ça. Sauf qu'il ne dit pas qu'ils ont été mis au monde au Lime.
“
A lot of international stars also [partied] or performed at the Lime Light. I saw Alice Cooper. Grace Jones used to come often. The Ritchie Family and Gloria Gaynor played there; so did James Brown [for five consecutive nights in 1977]. One night I was at a David Bowie [concert] with a promotion man and I brought them and Iggy Pop to the Lime Light afterwards to see Gloria Gaynor perform live at the club!”
T'sé, avec tout le respect que j'ai pour lui, c'est quand-même pas Robert Ouimet qui a mis au monde Alice Cooper, Gloria Gaynor et James Brown.
Maintenant, la partie la plus drôle de ton message :
JeffPlante a écrit: Quand a savoir pourquoi le bon Robert mixe off beat selon toi. On va t'expliquer une évidence que tu devrais savoir entre la musique de 1977 et celle de maintenant et ca s'appelle le drum machine.... Tiens Robert l'explique mieux que moi:
Quimet agrees being a deejay in the 1970s and being a deejay today are essentially two different jobs.
“When I first started I was mixing fade in, fade out. After a while you get the hang of mixing records because the beats were never the same, so you wait until the end and you enter the other one. Today it’s not the same thing. Today it’s mostly machines doing drums and beats. They’re not real drummers like in the 1970s who were very hard to mix because the tempos were uneven. Disco was great because you had down-tempo stuff, mid-tempo and up-tempo stuff. I would start at 90 beats-per-minute and finish at 135-140. You don’t see that anymore. Today you hear 125, 126 to 127 and that’s it. There’s no variety. Today it’s easier to [deejay] because there is no fluctuation in the beat. It’s always the same thing.”
Ma foi du bon Dieu Jeff, t'as l'air de penser que tu t'adresses à un néophyte.
J'avais tous les vinyles Disco, les tracks de 90 bpm (
Don't stop the music de Yarborough and People) jusqu'à celles de 135-140 bpm (
Move on up de Destination). Va écouter sur ma page Mixcrate, j'ai fait plein de mixes Disco.
Et oui, Ouimet a raison lorsqu'il parle de la précision des
drum machines d'aujourd'hui vs l'époque Disco où c'était des
drummers, donc, par conséquent, quelques irrégularités ici et là dans le tempo. Je me tue à le répéter aux jeunes deejays que je côtoie.
Sauf qu'il y avait des deejays qui s'en sortaient mieux que d'autres (en manipulant les
plates avec leurs doigts, en jouant avec le pitch, ou un combo des deux) et Ouimet était pas le meilleur à ce niveau, de là mon point.
Ça dépendait des tables tournantes aussi. Mixer avec une Technics SL-1200 (Ouimet au Lime) et avec une SL-1500 MKII, c'était deux mondes mettons.
Ceci dit, Ouimet était excellent. Je dis simplement que d'autres deejays étaient plus
tight que lui ; Michel Simard, Norman Neuschild (le DJ du 1234), Michel Cadoch pour ne nommer qu'eux.
Et je te répète encore une fois que même Yvon Lafrance a écrit sur Facebook il y a environ deux ans que n'importe-quel DJ aurait eu du succès au Limelight, que c'est le Lime qui a mis Robert Ouimet sur la mappe, et non le contraire.
Demande-lui.
Tu veux écouter un DJ qui mix du Disco et qui est jamais
off beat ?
http://www.house-mixes.com/profile/djgilberthamel/play/cd54-e18#.VdFbkZfpx7l