Manifs contre l'austérité

Après une vive tension au square Phillips où étaient rassemblés des étudiants pour protester contre l'austérité, les policiers de l'escouade antiémeute sont intervenus pour disperser la manifestation qui s'est mise en branle peu de temps plus tard.

Les manifestants se sont mis en marche vers midi en empruntant la rue Maisonneuve pour une destination tenue secrète. Parvenus devant les bureaux de la firme SNC-Lavalin, les manifestants se sont rassemblés.

Les policiers ont déclaré la manifestation illégale, avant d'entamer des manœuvres de dispersion en chargeant la foule pour libérer la rue. Des manifestants ont toutefois résisté et ont fait face au cordon de sécurité.

Une deuxième vague de policiers s'est ensuite déployée prêtant main-forte à la première en frappant sur leur bouclier, provoquant la fuite des manifestants.

Ajout: l’étudiant qui n’a pas pu entrer est un animateur de Radio X

À 35 secondes :

Un étudiant que nous avons inventé écrit à Sophie Durocher : vous ne pourrez pas croire ce qui lui arrive ensuite!

Quelques milliers de manifestants défilent au centre-ville de Montréal ce soir, dans le cadre de la grève étudiante. Des affrontements se sont produits entre manifestants et policiers. Quelques arrestations sont rapportées.

(Québec) La ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a retiré de sa page Facebook une image se moquant des étudiants en grève.

Mme Charbonneau a placé sur sa page un pastiche de la série pour enfant Martine. Le titre : «Martine étudit (sic) sans faire chier le Québec».

L'image est restée en ligne assez longtemps pour que des amis de la ministre puissent la commenter. Elle l'a finalement retirée en reconnaissant le caractère «inapproprié» de sa blague.

«Une image inappropriée a été publiée récemment sur un de nos comptes Facebook (sic), a écrit la ministre sur son compte Twitter. Celle-ci a été supprimée rapidement.»

Mme Charbonneau a refusé de répondre aux questions des journalistes mercredi matin.

Si j’étais étudiant et que je manifestais dans la rue contre les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement Couillard, je serais aux anges, crierais de joie et achèterais une petite annonce dans Le Journal.

«Remerciements à la police de Québec pour faveur obtenue.»

En effet, en tirant à bout portant dans le visage d’une jeune étudiante qui n’avait pour arme que sa colère et son indignation, un policier antiémeute de Québec a réussi ce que tous les manifestants essaient vainement depuis des jours.

Ressusciter le printemps 2012.

Bravo, champion.

Tu viens de nous foutre dans la merde jusqu’à la fin juin.

Un cadeau pour les manifestants

On ne pouvait rêver d’un meilleur outil de recrutement.

Même moi, qui en ai ras le pompon des manifs à répétition, j’ai trouvé l’image choquante.

Ce qu’a fait ce flic est inacceptable et scandaleux. Encore chanceux que la fille n’ait pas perdu un œil dans l’affrontement.

Joe Bloe a écrit:

Si l'étudiante qui s'est retrouvée devant Charles-Scott Simard (SPVQ #3143) avait été sa propre fille, est-ce qu'il lui aurait tiré à bout portant dans le visage ?

EN DIRECT - Lutter contre l'austérité : tels sont les mots clés pour comprendre la pléthore d'événements qui se déroule partout au Québec en cette fête internationale des travailleurs du 1er mai.

Rassemblements, marches et même BBQ sont organisés au gré des organisations locales. Le tout s'effectue dans une atmosphère calme, ce qui n'enlève rien à la ferveur des manifestants. Les grandes centrales syndicales, les étudiants et différents groupes sociaux participent à ces manifestations.

Les représentants des « médias grand public » n'ont obtenu aucune entrevue par les membres de la CLAC qui estiment que ces médias ont mal représenté le récent mouvement de grève des étudiants.

Les étudiants, de l'avis de la CLAC, ont fait l'objet d'une « violence médiatique inouïe » tout en étant diabolisés et infantilisés par les journalistes. Les militants anti-capitalistes accusent les « médias grand public » de déformer les faits et de se faire les porte-parole de la police, entre autres critiques.

union libre a écrit:

Ces éléments de contexte méritaient d’être ici soulignés, car quand La Presse prend par exemple le temps de flouter les visages d’étudiant.e.s en classe dans une vidéo filmée lors d’une levée de cours[5], mais pas ceux des étudiant.e.s militant.e.s non masqué.e.s, le journal se fait auxiliaire de police, en contradiction avec les recommandations de la FJPQ de faire preuve de prudence quant au dévoilement de l’identité de personnes suspectées d’actes délictueux (art. 5e) et à ne pas agir comme auxiliaires de police (art. 6d), pour ne citer que ces articles. Une liberté avec les règles déontologiques qui explique en partie (sans complètement justifier) que plusieurs journalistes aient pu être bousculés.es dans les couloirs de l’université. Le juge Denis Laberge a semble-t-il eu plus peur de la réaction médiatique que du profil de l’accusé; sûrement y aurait-il là matière à une réflexion critique pour le métier…(Source : http://www.unionlibre.net/bombarde-toute/)