Jean Charest veut un quatrième mandat
Agence QMI
10/07/2010 14h04
MONTRÉAL - Jean Charest espère obtenir un quatrième mandat à titre de premier ministre du Québec et n’a donc pas l’intention de retourner sur la scène politique fédérale.
Dans une entrevue accordée à l’émission radiophonique «The House», sur les ondes de la CBC, Jean Charest a démenti encore une fois les rumeurs d’un éventuel retour à Ottawa.
Questionné à savoir s’il était désireux d’occuper les quartiers du 24 Sussex, M. Charest a été très clair.
«Non», a-t-il répondu sans la moindre hésitation.
«J’ai un emploi que j’apprécie…Ça m’a pris beaucoup de temps pour me rendre où je suis, et je suis très heureux comme ça.»
De nombreux commentateurs politiques prédisaient que Jean Charest effectuerait un retour à Ottawa après une douzaine d’années passées sur la scène politique provinciale, profitant ainsi de sa notoriété pancanadienne.
À titre de premier ministre ou pas, M. Charest dit vouloir d’abord et avant tout siéger au Québec. Il espère toutefois obtenir un quatrième mandat. «Je pense que cinq est un bon chiffre», a-t-il lancé.
Rappelons que Jean Charest a raflé un troisième mandat consécutif lors des dernières élections générales au Québec, en décembre 2008. Il a alors retrouvé la majorité, après plus de 18 mois à diriger un gouvernement minoritaire, une première au Québec depuis plus d’un siècle.
Jean Charest a d’autre part accusé de nouveau son homologue fédéral Stephen Harper de mener une guerre timide en matière de politiques environnementales.
«Je ne suis pas d’accord avec le gouvernement fédéral lorsqu’il affirme que sa position [sur la question de l’environnement] est la même que celle des États-Unis, a-t-il indiqué. Je ne suis pas d’accord avec ça. Je crois que les intérêts du Canada ne sont pas les mêmes.»
Le premier ministre a aussi de nouveau démenti les allégations de corruption qui planent sur son gouvernement.
Il soutient qu’il n’y a «aucun cas» nécessitant une enquête publique.
Jean Charest a accusé ses adversaires politiques d'avoir fait de la «politique de la terre brûlée» sur le dos de son gouvernement. Il soutient que les allégations de corruption qui ont fait les manchettes pendant des mois au Québec sont basées sur des insinuations non fondées du Parti québécois de Pauline Marois.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100710-140435.html
Agence QMI
10/07/2010 14h04
MONTRÉAL - Jean Charest espère obtenir un quatrième mandat à titre de premier ministre du Québec et n’a donc pas l’intention de retourner sur la scène politique fédérale.
Dans une entrevue accordée à l’émission radiophonique «The House», sur les ondes de la CBC, Jean Charest a démenti encore une fois les rumeurs d’un éventuel retour à Ottawa.
Questionné à savoir s’il était désireux d’occuper les quartiers du 24 Sussex, M. Charest a été très clair.
«Non», a-t-il répondu sans la moindre hésitation.
«J’ai un emploi que j’apprécie…Ça m’a pris beaucoup de temps pour me rendre où je suis, et je suis très heureux comme ça.»
De nombreux commentateurs politiques prédisaient que Jean Charest effectuerait un retour à Ottawa après une douzaine d’années passées sur la scène politique provinciale, profitant ainsi de sa notoriété pancanadienne.
À titre de premier ministre ou pas, M. Charest dit vouloir d’abord et avant tout siéger au Québec. Il espère toutefois obtenir un quatrième mandat. «Je pense que cinq est un bon chiffre», a-t-il lancé.
Rappelons que Jean Charest a raflé un troisième mandat consécutif lors des dernières élections générales au Québec, en décembre 2008. Il a alors retrouvé la majorité, après plus de 18 mois à diriger un gouvernement minoritaire, une première au Québec depuis plus d’un siècle.
Jean Charest a d’autre part accusé de nouveau son homologue fédéral Stephen Harper de mener une guerre timide en matière de politiques environnementales.
«Je ne suis pas d’accord avec le gouvernement fédéral lorsqu’il affirme que sa position [sur la question de l’environnement] est la même que celle des États-Unis, a-t-il indiqué. Je ne suis pas d’accord avec ça. Je crois que les intérêts du Canada ne sont pas les mêmes.»
Le premier ministre a aussi de nouveau démenti les allégations de corruption qui planent sur son gouvernement.
Il soutient qu’il n’y a «aucun cas» nécessitant une enquête publique.
Jean Charest a accusé ses adversaires politiques d'avoir fait de la «politique de la terre brûlée» sur le dos de son gouvernement. Il soutient que les allégations de corruption qui ont fait les manchettes pendant des mois au Québec sont basées sur des insinuations non fondées du Parti québécois de Pauline Marois.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100710-140435.html