J'écoute présentement les Francs-Tireurs avec le tireur au flanc Richard Martineau à Télé-Québec.
On nous montre la mort de la ville de Detroit (mort annoncée et en cours depuis près de 40 ans), comme étant la mort de l'Amérique en ruine, la fin du rêve Américain, comme si un quartier industriel en ruine, là où les arbres poussent à travers les fondations des usines (ça date pas de la crise des subprimes), était vraiment représentative de tout le reste.
Jamais on explique que c'est les lois syndicales du Michigan et les abus des travailleurs de l'automobile qui a causé cela.
Bush Bush Bush. C'est Bush qui a été faire la guerre qui a ruiné le pays, malgré que Obama vient de dépenser cinq fois le coût de la guerre en Irak pour renflouer des parasites fraudeurs de la finance en quelques semaines.
Sont-ils tous débiles ces gauchistes de Montréal?
Pensez-vous que cette grosse "torche" à la soupe populaire de Detroit, avec des seins de 25 kilos, serait autre chose qu'une chômeuse ailleurs dans le monde? Elle s'apitoie sur son sort, comme si elle n'avait rien à y voir...
Detroit meurt parce que les employés des constructeurs Américains gagnent trop cher, ils coûtent 80$ de l'heure, contre 55$ de l'heure pour les employés Américains des constructeurs Japonais. Le résultat du travail des contructeurs japonais c'est une voiture de qualité, lorsque c'est une GM... ça été parfois très ordinaire.
Detroit meurt et c'est une bonne chose. Detroit meurt pour que d'autres villes vivent. Detroit meurt de sa bêtise.
Detroit est une ville qui meurt, mais que ce n'est pas de sa faute.
Il n'y aura plus jamais 5 millions d'habitants dans cette ville... Démolisez et plantez des arbres. Ceux qui veulent travailler sont déja partis. La grosse du refuge reste, trop empâtée, trop bien, confortablement pognée dans sa merde pour partir et aller travailler ailleurs.
C'était du grand Richard Martineau. Populiste, inflationniste de l'anti-Bushisme primaire, incapable de rationaliser, chercher les vraies causes de ce désastre, causes qui pourraient déplaire à ses amis gauchistes.
Quand on lit Richard Martineau et qu'il s'est levé du pied droit cette journée-là... voilà le jour où il joue une "game".
Dire que certains croiront avoir vu l'Amérique de leur salon ce soir. Les télespectateurs du Québec auront été une fois de plus tenus dans l'ignorance.
Publié par +Phil+ à l'adresse 3/25/2009 08:30:00 PM
Libellés : Médias, Politique Américaine, Syndicalisme
http://philbelanger.blogspot.com/2009/03/richard-martineau-detroit.html
On nous montre la mort de la ville de Detroit (mort annoncée et en cours depuis près de 40 ans), comme étant la mort de l'Amérique en ruine, la fin du rêve Américain, comme si un quartier industriel en ruine, là où les arbres poussent à travers les fondations des usines (ça date pas de la crise des subprimes), était vraiment représentative de tout le reste.
Jamais on explique que c'est les lois syndicales du Michigan et les abus des travailleurs de l'automobile qui a causé cela.
Bush Bush Bush. C'est Bush qui a été faire la guerre qui a ruiné le pays, malgré que Obama vient de dépenser cinq fois le coût de la guerre en Irak pour renflouer des parasites fraudeurs de la finance en quelques semaines.
Sont-ils tous débiles ces gauchistes de Montréal?
Pensez-vous que cette grosse "torche" à la soupe populaire de Detroit, avec des seins de 25 kilos, serait autre chose qu'une chômeuse ailleurs dans le monde? Elle s'apitoie sur son sort, comme si elle n'avait rien à y voir...
Detroit meurt parce que les employés des constructeurs Américains gagnent trop cher, ils coûtent 80$ de l'heure, contre 55$ de l'heure pour les employés Américains des constructeurs Japonais. Le résultat du travail des contructeurs japonais c'est une voiture de qualité, lorsque c'est une GM... ça été parfois très ordinaire.
Detroit meurt et c'est une bonne chose. Detroit meurt pour que d'autres villes vivent. Detroit meurt de sa bêtise.
Detroit est une ville qui meurt, mais que ce n'est pas de sa faute.
Il n'y aura plus jamais 5 millions d'habitants dans cette ville... Démolisez et plantez des arbres. Ceux qui veulent travailler sont déja partis. La grosse du refuge reste, trop empâtée, trop bien, confortablement pognée dans sa merde pour partir et aller travailler ailleurs.
C'était du grand Richard Martineau. Populiste, inflationniste de l'anti-Bushisme primaire, incapable de rationaliser, chercher les vraies causes de ce désastre, causes qui pourraient déplaire à ses amis gauchistes.
Quand on lit Richard Martineau et qu'il s'est levé du pied droit cette journée-là... voilà le jour où il joue une "game".
Dire que certains croiront avoir vu l'Amérique de leur salon ce soir. Les télespectateurs du Québec auront été une fois de plus tenus dans l'ignorance.
Publié par +Phil+ à l'adresse 3/25/2009 08:30:00 PM
Libellés : Médias, Politique Américaine, Syndicalisme
http://philbelanger.blogspot.com/2009/03/richard-martineau-detroit.html