Encore la FFQ
On a beau penser ce qu’on veut de la Fédération des femmes du Québec, il faut rendre à Cléopâtre ce qui lui appartient : rayon bêtise, les militantes de la FFQ sont fortes.
Juste comme on pensait qu’elles avaient touché le fond, elle descendent encore d’un niveau.
CHOISIR LE SEXE
Prenez ce qui s’est passé lors de l’occupation des bureaux de la ministre Saint-Pierre jeudi.
Pour couvrir l’événement, les militantes de la FFQ et leurs « sœurs » du rassemblement Toujours Rebelles ont demandé au journal Le Devoir de dépêcher « une journaliste féminine, de préférence ».
Vous avez bien lu : mesdames veulent choisir le sexe des journalistes qui vont les interviewer !
Comme les musulmanes qui exigent de se faire servir par des fonctionnaires de sexe féminin, ou les musulmans qui refusent de se faire ausculter par des docteurs en jupons !
Et après ça, ça vient nous parler d’égalité des sexes…
C’est quoi, la suite ?
Envoyer des journalistes jeunes couvrir les manifs étudiantes, des journalistes noirs assister aux conférences de presse de la Ligue des Noirs du Québec ou des journalistes homosexuels écrire sur le Défilé de la fierté gaie ?
Un homme ne serait pas capable de couvrir objectivement une manif de féministes, c’est ça ?
DES DINOSAURES
La prochaine fois que la FFQ occupe le bureau d’un ministre, je vais proposer à mon patron de leur envoyer Nathalie Elgrably-Lévy les interviewer : nos Amazones vont se rendre compte que ce n’est pas parce qu’une journaliste a un vagin qu’elle appuie nécessairement leur cause.
Tout comme ce n’est pas parce qu’on a deux seins qu’on est nécessairement CONTRE la guerre en Afghanistan.
Non, mais c’est qui, ces femmes ? Dans quel monde vivent-elles ?
On devrait les exposer au Musée de la civilisation, afin de montrer à nos enfants comment ça se passait, dans les années 70…
À BAS LE CAPITALISME !
Dans son rapport d’activités 2008-2009, dans la partie consacrée à « la lutte contre la mondialisation capitaliste et patriarcale » (vous ne rêvez pas, c’est bel et bien écrit), la FFQ affirme :
« Il est difficile de parler des femmes et des conflits armés sans penser aux femmes palestiniennes et aux bombardements à Gaza qui ont eu lieu en décembre 2008 et janvier 2009. En plus d’avoir organisé une manifestation en janvier 2009, une membre du comité femmes et mondialisation a représenté la FFQ dans une délégation canado-québécoise qui s’est rendue en Palestine en mai dernier… »
Et les femmes israéliennes qui reçoivent régulièrement des roquettes sur la tête, gracieuseté des extrémistes barbus du Hamas (un organisme qui, rappelons-le, veut imposer la charia en Palestine), elles ne comptent pas ?