Sports | Médias
Fournier et TVA se séparent dans l'harmonie
Mario Brisebois
26/07/2008 07h50
Ron Fournier ne sera pas de retour à TVA pour parler du Canadien, ni à titre de chroniqueur à Salut, bonjour ! ni au bulletin de nouvelles de 22 heures de Sophie Thibault.
À son retour de vacances, le 1er septembre, Fournier restera uniquement derrière son micro de CKAC Sports, où il est numéro un des cotes en fin de soirée. La séparation, officialisée hier matin, a été harmonieuse, un fait qu'on voit rarement.
Les avocats qui s'occupent de divorces feraient faillite si tous les mariages se terminaient de cette façon !
«Cette expérience d'un an à la télé a été formidable. J'ai savouré chaque instant passé au petit écran. De fait, j'ai même apprécié le ton des négociations avec Serge Fortin, qui m'a proposé un nouveau contrat», a affirmé Fournier. Que s'est-il alors produit ?
«On n'a tout simplement pas pu s'entendre sur le côté monétaire. Cela dit, je comprends la décision de TVA, qui doit composer avec des paramètres financiers. Mais mon regretté père m'a toujours dit de me vendre à ma juste valeur», a dit l'ancien arbitre de la LNH.
Le temps de vivre
Fournier, une figure populaire auprès du public, n'est nullement amer.
«Écoutez, j'ai 58 ans et plusieurs pouces !» a-t-il expliqué dans le style qu'on lui connaît.
«J'ai une bonne vie. J'ai surtout une bonne compagne de vie (allô Chantal !), une bonne santé et un bon travail à CKAC, où il reste encore six ans écouler à mon contrat grâce à la confiance de mes patrons chez Corus. Bref, Je suis un homme heureux. Et vous savez quoi ? Je vais continuer de l'être en remerciant Serge Fortin et TVA pour l'expérience que j'ai vécue», a-t-il ajouté.
Grand patron de l'information au réseau TVA, Serge Fortin voulait garder Four nier dans son équipe, notamment pour le centenaire du Canadien, la saison prochaine.
«La preuve que Ron Fournier était notre homme est que nous n'avons pas de plan B», a dit Fortin, qui ne coupe pas totalement les ponts avec l'animateur.
«Le Québec est bien petit, vous savez», a-t-il conclu
Fournier et TVA se séparent dans l'harmonie
Mario Brisebois
26/07/2008 07h50
Ron Fournier ne sera pas de retour à TVA pour parler du Canadien, ni à titre de chroniqueur à Salut, bonjour ! ni au bulletin de nouvelles de 22 heures de Sophie Thibault.
À son retour de vacances, le 1er septembre, Fournier restera uniquement derrière son micro de CKAC Sports, où il est numéro un des cotes en fin de soirée. La séparation, officialisée hier matin, a été harmonieuse, un fait qu'on voit rarement.
Les avocats qui s'occupent de divorces feraient faillite si tous les mariages se terminaient de cette façon !
«Cette expérience d'un an à la télé a été formidable. J'ai savouré chaque instant passé au petit écran. De fait, j'ai même apprécié le ton des négociations avec Serge Fortin, qui m'a proposé un nouveau contrat», a affirmé Fournier. Que s'est-il alors produit ?
«On n'a tout simplement pas pu s'entendre sur le côté monétaire. Cela dit, je comprends la décision de TVA, qui doit composer avec des paramètres financiers. Mais mon regretté père m'a toujours dit de me vendre à ma juste valeur», a dit l'ancien arbitre de la LNH.
Le temps de vivre
Fournier, une figure populaire auprès du public, n'est nullement amer.
«Écoutez, j'ai 58 ans et plusieurs pouces !» a-t-il expliqué dans le style qu'on lui connaît.
«J'ai une bonne vie. J'ai surtout une bonne compagne de vie (allô Chantal !), une bonne santé et un bon travail à CKAC, où il reste encore six ans écouler à mon contrat grâce à la confiance de mes patrons chez Corus. Bref, Je suis un homme heureux. Et vous savez quoi ? Je vais continuer de l'être en remerciant Serge Fortin et TVA pour l'expérience que j'ai vécue», a-t-il ajouté.
Grand patron de l'information au réseau TVA, Serge Fortin voulait garder Four nier dans son équipe, notamment pour le centenaire du Canadien, la saison prochaine.
«La preuve que Ron Fournier était notre homme est que nous n'avons pas de plan B», a dit Fortin, qui ne coupe pas totalement les ponts avec l'animateur.
«Le Québec est bien petit, vous savez», a-t-il conclu