Les expressions d'autrefois

D’autres perles que les étrangers sont pognés pour décoder.

Donnes-y du lousse, t’es bien trop stiff avec.
Les beus m’ont vus faire un boutt en ski-boot.
c’était juste pour le thrill d’arriver flush.
Tabarnak d’osti d’saint-sacrament tu vas-tu décâlissez d’icitt, pour l’amour du christ.
Me suis trouvé un sideline en-dessous d’la table.
On a rushé comme des queues d’veau au bureau.
Travailler au noir
Mangeux d’balustres.
Siphonneux d’pisse.
Lui, son chien est mort.
J’lui réserve un chien d’ma chienne.
Chaque chien a son jour.
Ok, c’est tiguidou.
En tout cas, yé pas sorti du bois.
Faire ça ou scier du bois…
Péter plus haut que l’trou ou d’la broue.
Job en-dessous d’la couverte.
Suis pogné pour dealer avec tout ça.
Yé rien qu’un dealer de vieilles minounes.

Emmaüs

Ce mouvement a été fondé en 1949, en France, par l'abbé Pierre, dans le but d'aider les exclus de la société, les démunis, les sans-abri etc.

Même si les membres sont appelés Les disciples d'Emmaüs en référence à un passage de l'Evangile...
c'est une organisation laïque répandue à travers le monde...

Pour en savoir davantage, on tape Abbé Pierre (biographie) sur Google.

Chaque chose en son temps

Le cloune que j'ai commandé était back order en balloune.

Va peté dans les fleurs salées=va chez l'diable

Se coucher a l'heure des poules=de bonne heure

C'est de la bouillie pour les chats=des pécadilles

Chaque guénille trouve son torchon=meme les personnes les plus laides trouvent l'ame soeur

«C'est de la bouillie pour les chats», c'est davantage pour dire que c'est de la marde, que l'histoire en question est fausse, ne vaut pas 5 cennes de crédibilité !

Major Léa a écrit:

Faire son Steinberg (faire son marché).

Faire son dépanneur(Dévaliser son épicerie de quartier).

Se "faire-faire les ch'veux", se faire couper les cheveux.

clement333 a écrit:

Isabelle Ménard en use à présent quand quelqu'un se marre tout seul pour une blague pas drôle.

avoir le caquet bas (être déprimé)

un baquet (un petit gros)

Dans l'temps on disais d'une vieille fille prude que si ca continuait elle allait rentrer chez les dames de sainte-anne.

Mange pas l'beurre dans poignée!

le travailleur a écrit:

Mange pas l'beurre dans poignée!

En fait, l'expression est plutôt: Mange pas l'beurre à la poignée... dans le sens où il ne faut pas prendre tout le meilleur pour soi et ne rien laisser aux autres.

Mini-fée a écrit:

le travailleur a écrit:

Mange pas l'beurre dans poignée!

En fait, l'expression est plutôt: Mange pas l'beurre à la poignée... dans le sens où il ne faut pas prendre tout le meilleur pour soi et ne rien laisser aux autres.

D'où piger dans l'assiette au beurre.
 
 

« L'assiette au beurre »
 

Une situation source de profits et faveurs pas toujours licites
 

Je profite du fait qu'on parle ici du beurre pour rappeler (voir les détails à l'expression mettre du beurre dans les épinards) que l'usage du beurre a évolué au fil des siècles. D'usage courant au Moyen-âge, chez les pauvres, il deviendra un complément alimentaire surtout réservé à l'aristocratie à partir de la fin du XVe siècle.
Dans plusieurs métaphores nées à partir de cette époque, le beurre est un symbole de richesse, un emblème de luxe.
 
On imagine bien alors, autour d'un banquet ou d'une réception chez les gens de la haute société, que les convives qui avaient les postes les plus enviables ou donnant le plus de pouvoir, étaient choyés par la maîtresse de maison et qu'on mettait dans leur assiette les plats les plus beurrés (ce qui, soit dit en passant, n'était pas forcément un cadeau si l'on en croit les médecins d'aujourd'hui qui bannissent le beurre pourvoyeur de mauvais cholestérol).
C'est de ces petites faveurs offertes aux puissants qu'aurait pu naître notre métaphore, le beurre étant le symbole des diverses choses dont ils peuvent profiter de par leur statut, que ce soit sous la forme de cadeaux offerts plus ou moins spontanément, ou de profits obtenus de manière plus ou moins licite (avantages en nature, commissions, pots-de-vin, etc.).
 
Mais on ne peut pour autant ignorer l'influence possible d'un jeu de mot sur une autre acception du mot assiette, celle liée à l'impôt. Or, à partir du moment où la collecte de cette taxe impôt-pulaire était confiée à des exécutants d'une probité pas toujours exemplaire, il était facile pour certains d'entre eux de trafiquer les chiffres et de s'approprier une partie de ce qu'ils récoltaient, ces sommes partiellement détournées leur donnant la richesse nécessaire pour prétendre faire partie de la caste des consommateurs de beurre.
 
Cette ancienne expression aurait pu disparaître s'il n'y avait pas eu, au début du XXe siècle, la naissance d'un journal satirique intitulé « L'assiette au beurre » (), en quelque sorte un ancêtre de notre Charlie-Hebdo contemporain, journal qui s'attaquait entre autres aux excès des gens de pouvoir, politiques ou entrepreneurs, qui profitaient largement de leur situation pour gruger les autres et s'approprier un maximum de choses au détriment des gens peu aisés.
 
Aujourd'hui, on l'utilise plutôt rarement. Et lorsqu'elle l'est, c'est souvent pour évoquer la corruption dans le monde politique (si tant est qu'une telle déviance puisse exister, bien sûr).

Ce serait bien le restant des écus (il ne manquerait plus que ça).

Ou ça serait ben l'bout d'la marde !

Des danseuses à Go-Go.   

Le gros boulé du boutte

Le gros tough du quartier

Il peut ben faire son "frais" ; y'a même pas 30 sous pour s'acheter la Presse.

Allo le deal ; quatre 30 sous pour une piastre.

Fait frette en titi.

Qu'est-ce que tu penses qu'il a fait de c'cossin-là ? fouille-moué ?

Y'é pas tout à lui.

Il est un peu bizarre.

Une surprise de quatre chemises.

Une surprise qui au fond n'en est pas une.

Un quêteux monté à grands chevaux.

Un homme pauvre qui se prend pour quelqu'un de la haute.

Il a la danse de Saint-Guy.

Il se tient bizarrement, se contorsionne, bouge continuellement...

Il a la danse de Saint-André.

Il se tient bizarrement, se contorsionne, bouge continuellement...au nom du seigneur!

 

Il lui en mange un méchant bout.

Il est beaucoup plus grand que lui.

Il lui en mange un méchant bout.

Faire la vache dans l'champ - jouer à la position de voltigeur

Être dans le champ : être loin de la vérité

Admin a écrit:

Yan a écrit:

Ah non, moi je n'ai pas pris la TV payante... (Super Écran ou TSN).

La TV payante - entrée en ondes en 1983 au Québec - une expression d'autrefois ?

Vraiment ?  

http://forumdupeuple.com/secret/Michel%20Louvain/sound282.mp3

Tousser comme une vraie consomption !

clement333 a écrit:

Être dans le champ : être loin de la vérité

Être dans le champ une expression d'autrefois ?

Vraiment ?

Tourner les postes !

Admin a écrit:

clement333 a écrit:

Être dans le champ : être loin de la vérité

Être dans le champ une expression d'autrefois ?

Vraiment ?

Té dans le champ mon Clément !