Ainsi Muhammad n’hésita pas durant la trêve sacrée du mois de Rajab de faire attaquer une caravane venant de Syrie, se rendant à La Mecque. L’opération fut renouvelée mais se heurta à une troupe armée de Mecquois. Ce fut la bataille de Badr. La bataille se fit dans une indescriptible cohue. A l’ardeur et à la fougue des Mecquois, Muhammad oppose la discipline et la ruse, et remporte la bataille. (toujours suivant une Sira) « Avec l’aide d’Allah et un millier d’anges ». 49 Mecquois furent tués et de nombreux furent fait prisonniers ; un énorme butin saisi. Un des hommes de Muhammad apporta à ce dernier la tête d’un mecquois et la jeta à ses pieds. « Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie », s’écria le Prophète de l’islam. Le butin est considérable, et va mettre les musulmans à l’abri du besoin. Muhammad en prend pour lui un cinquième (contre un quart, selon l’usage tribal), mais entretiendra de nombreux nécessiteux. Après ce carnage, Muhammad prend pour concubine la veuve d’un des exécutés, la belle Rayhana
En 624, en plein mois sacré de « radjad », pendant lequel les tribus s’interdisaient de s’entre-tuer, le premier sang de l’islam est versé. Muhammad envoie une expédition dans la vallée de Nakhla, afin de tendre une embuscade à une caravane quraychite qui commerce dans cette contrée. Les traditionalistes en donnent plusieurs versions contradictoires, car l’épisode rompt avec l’image purement mystique de Muhammad, et viole la loi du désert. Toujours est-il que la caravane est pillée et un quraychite, tué. L’affaire fait grand bruit à Médine, où l’on à guère envie d’entrer en guerre avec la Mecque. Mais, à partir de là, les Révélations vont « justifier » tous les agissements quotidiens du Prophète. Sept semaines plus tard, une puissante caravane de mille chameaux, commandée par les Quraychites, approche de Médine. Muhammad prend la tête de trois cent cinq hommes, pour l’attaquer. De retour à Médine, acclamé, sûr que Dieu est à ses côtés, il acquiert un respect total. Sauf de la part des Juifs, auxquels il décide de donner une leçon en expulsant la tribu des Banou Qaynuqa. Un juif isolé, le poète Ka ‘b ibn al-Ashraf, qui avait eu l’audace de se moquer de Muhammad après le combat de Badr, est assassiné. Sa tête est jetée au pied de Muhammad par ses séides au cri de « Allah est grand !». L’année suivante, La Mecque décide de se venger. Elle envoie à la rencontre du Prophète une armée de trois mille hommes bien équipés. Muhammad est obligé de réagir, se met en ordre de marche. La confrontation se produit au sud, dans les roches basaltiques du mont Uhud. Le choc est sanglant. Après un début favorable aux musulmans, les Quraychites, déchaînés, prennent le dessus avec une incroyable sauvagerie. L’oncle du Prophète, Hamza, est transpercé par un javelot et, sitôt à terre, se voit éventré par Hind, l’épouse du chef quraychite Abou Sufyan. Hind lui arrache le foie, le mâche et le recrache. Muhammad lui-même est blessé par un coup de fronde qui lui brise net une dent et le blesse à la joue. Désordonnés, les Quraychites repartent finalement comme ils sont venus, sans exploiter leur victoire. De retour à Médine, Muhammad perd de son prestige. Une deuxième tribu juive, celle des Banou Nadir, va faire les frais de sa défaite. Un an après Uhud, les Banou Nadir sont chassés de la ville. Rien ne prouve que les juifs avaient comploté contre le Prophète, mais ce dernier les a sans doute considérés comme des « ennemis de l’intérieur » dans la perspective d’un siège de Médine par les Mecquois. De fait, en mars 627, le Quraychite Abou Sufyan part de La Mecque avec, dit-on, dix mille guerriers pour en finir avec les musulmans. Il approche de Médine tandis que Muhammad donne l’ordre de creuser un fossé pour défendre la ville. Cet obstacle va sauver Médine. Pendant deux semaines, on s’invective, on se menace, on se lance divers projectiles, mais, de guerre lasse et sans combat, les Mecquois abandonnent. Muhammad, victorieux, ne perd pas de temps, et se retourne vers la dernière tribu juive.
Muhammad le porte-parole d’Allah ( ? ) fut l’auteur du premier génocide des juifs. Une Sira garde le souvenir du premier génocide des juifs, ceux de la tribu des Banou Nadir, qui furent massacrés à Khaybar et, ceux de la tribu des Banu Qurayza. 600 à 900 hommes, y compris les mâles pubères, furent passés au fil de l’épée, cinq par cinq : « On les fit asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui devint leur tombe ; on les décapitait et leur corps roulaient dans la fosse », les femmes et les enfants vendus en esclavage ». . Leurs biens sont spoliés.
Un envoyé de Dieu...odieux.