Accident | Autobus
François Massicotte l'a échappé belle
CA_MarcPigeon
Marc Pigeon @
Journal de Montréal, Publié le: jeudi 22 novembre 2012, 10H22 | Mise à jour: jeudi 22 novembre 2012, 10H31
Autobus scolaire impliqué dans un accident sur l'autoroute 15
Deux autobus scolaires transportant des étudiants ont été impliqués dans un accident sur l’autoroute 15, hier, près de Sainte-Thérèse, dans les Laurentides, faisant au moins 15 blessés mineurs.
Les deux autobus se suivaient et se dirigeaient vers Montréal, où les jeunes devaient assister à une pièce de théâtre, lorsqu’un camion lourd a accroché l’un d’entre eux en voulant changer de voie. L’autobus a alors embouti celui qui le précédait, puis traversé le terre-plein central pour se retrouver en sens inverse.
L’humoriste François Massicotte, qui se rendait magasiner avec sa conjointe infirmière a été témoin de l’accident.
«J’ai vu l’autobus s’en venir carrément devant nous, a-t-il raconté au Journal. C’était assez impressionnant.» Heureusement, il a pu freiner et s’arrêter à temps.
Selon le sergent Benoît Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec, l’autobus a percuté deux véhicules, dont celui qui se trouvait devant la voiture de François Massicotte, qui circulaient en direction nord.
Blessures mineures
Voyant l’état de la voiture, l’humoriste s’est passablement inquiété pour le conducteur. Mais, rapidement, à sa grande surprise, l’homme s’est retrouvé hors de son véhicule.
«On craignait qu’il ait des blessures internes, parce qu’il disait que ça avait cogné dur au ventre, dit-il. Mais il avait juste une blessure au poignet.»
Onze jeunes qui se trouvaient dans cet autobus ont été transportés au centre hospitalier pour soigner des blessures mineures.
«Ils étaient en état de choc. J’étais certain qu’il y aurait eu plusieurs blessés dans l’autobus. Ils pleuraient, appelaient leurs parents», a expliqué François Massicotte.
Les conducteurs des deux voitures percutées, ainsi que deux enseignants qui se trouvaient dans l’autobus, ont également pris le chemin de l’hôpital en ambulance.
Les trente-deux jeunes qui occupaient le premier autobus n’ont subi aucune blessure.
François Massicotte a pris soin d’un automobiliste en le tenant, craignant qu’il «tombe dans les pommes», en attendant qu’il soit pris en charge par les secouristes.
«Il n’arrêtait pas de dire qu’un ange gardien l’avait sauvé», se souvient-il.
« Chanceux »
Une fois le tout terminé, l’humoriste s’est remis de ses émotions, tremblant en pensant à ce qui venait de se passer.
«Je me suis assis sur le bord de la rampe», dit-il. C’est là qu’il a poussé un grand soupir de soulagement, en se disant que les collisions auraient pu causer un véritable désastre.
«Cinq secondes plus tard et c’était nous autres, dit-il, songeur. C’est miraculeux. Peut-être pas tout à fait miraculeux, mais c’est une très grande chance qu’il n’y ait pas eu de blessés plus graves.»
Pour François Massicotte, c’est la première fois qu’il vivait un tel événement. «C’était spectaculaire», dit-il.
Il s’interroge sur l’absence de glissière de sécurité à cet endroit — comme c’est le cas sur plusieurs routes en Europe —, ce qui aurait sans doute empêché l’autobus de venir percuter des voitures dans la voie inverse.
http://www.journaldemontreal.com/2012/11/22/violente-collision-impliquant-un-autobus
François Massicotte l'a échappé belle
CA_MarcPigeon
Marc Pigeon @
Journal de Montréal, Publié le: jeudi 22 novembre 2012, 10H22 | Mise à jour: jeudi 22 novembre 2012, 10H31
Autobus scolaire impliqué dans un accident sur l'autoroute 15
Deux autobus scolaires transportant des étudiants ont été impliqués dans un accident sur l’autoroute 15, hier, près de Sainte-Thérèse, dans les Laurentides, faisant au moins 15 blessés mineurs.
Les deux autobus se suivaient et se dirigeaient vers Montréal, où les jeunes devaient assister à une pièce de théâtre, lorsqu’un camion lourd a accroché l’un d’entre eux en voulant changer de voie. L’autobus a alors embouti celui qui le précédait, puis traversé le terre-plein central pour se retrouver en sens inverse.
L’humoriste François Massicotte, qui se rendait magasiner avec sa conjointe infirmière a été témoin de l’accident.
«J’ai vu l’autobus s’en venir carrément devant nous, a-t-il raconté au Journal. C’était assez impressionnant.» Heureusement, il a pu freiner et s’arrêter à temps.
Selon le sergent Benoît Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec, l’autobus a percuté deux véhicules, dont celui qui se trouvait devant la voiture de François Massicotte, qui circulaient en direction nord.
Blessures mineures
Voyant l’état de la voiture, l’humoriste s’est passablement inquiété pour le conducteur. Mais, rapidement, à sa grande surprise, l’homme s’est retrouvé hors de son véhicule.
«On craignait qu’il ait des blessures internes, parce qu’il disait que ça avait cogné dur au ventre, dit-il. Mais il avait juste une blessure au poignet.»
Onze jeunes qui se trouvaient dans cet autobus ont été transportés au centre hospitalier pour soigner des blessures mineures.
«Ils étaient en état de choc. J’étais certain qu’il y aurait eu plusieurs blessés dans l’autobus. Ils pleuraient, appelaient leurs parents», a expliqué François Massicotte.
Les conducteurs des deux voitures percutées, ainsi que deux enseignants qui se trouvaient dans l’autobus, ont également pris le chemin de l’hôpital en ambulance.
Les trente-deux jeunes qui occupaient le premier autobus n’ont subi aucune blessure.
François Massicotte a pris soin d’un automobiliste en le tenant, craignant qu’il «tombe dans les pommes», en attendant qu’il soit pris en charge par les secouristes.
«Il n’arrêtait pas de dire qu’un ange gardien l’avait sauvé», se souvient-il.
« Chanceux »
Une fois le tout terminé, l’humoriste s’est remis de ses émotions, tremblant en pensant à ce qui venait de se passer.
«Je me suis assis sur le bord de la rampe», dit-il. C’est là qu’il a poussé un grand soupir de soulagement, en se disant que les collisions auraient pu causer un véritable désastre.
«Cinq secondes plus tard et c’était nous autres, dit-il, songeur. C’est miraculeux. Peut-être pas tout à fait miraculeux, mais c’est une très grande chance qu’il n’y ait pas eu de blessés plus graves.»
Pour François Massicotte, c’est la première fois qu’il vivait un tel événement. «C’était spectaculaire», dit-il.
Il s’interroge sur l’absence de glissière de sécurité à cet endroit — comme c’est le cas sur plusieurs routes en Europe —, ce qui aurait sans doute empêché l’autobus de venir percuter des voitures dans la voie inverse.
http://www.journaldemontreal.com/2012/11/22/violente-collision-impliquant-un-autobus