Rue Frontenac
Dollarama et ses clients disent non aux cartes de crédit. Des tests menés pendant plus d’un an au Québec et dans les Maritimes ont permis de conclure que les consommateurs préfèrent payer comptant ou utiliser leur carte de débit.
«Nous n’avons pas été en mesure de démontrer que cela avait un impact positif sur les ventes. Malgré des tests de plusieurs mois, le taux de pénétration est demeuré assez faible», explique Stéphane Gonthier, vice-président à l’exploitation chez Dollarama. Sans vouloir donner de chiffre exact, il a précisé à Rue Frontenac que «moins de 5%» des clients utilisaient leur carte de crédit dans les 74 magasins où cela était possible.
L’expérience, entreprise en mars 2009, a déjà cessé. Dollarama s’affaire présentement à reprogrammer ses terminaux – qui servent aussi au paiement par carte de débit – afin que l’option «crédit» ne soit plus accessible.
Grand succès du débit
Dollarama a commencé à accepter les cartes de débit en 2008 après quelques mois d’essais des plus concluants. Le taux de pénétration fut élevé «dès le début» et après quelques mois, «l’impact sur les ventes était significatif».
Aujourd’hui, 32% des achats sont payés au moyen d’une carte de débit. Et les clients qui utilisent ce type de carte sortent du magasin avec une facture 2,5 fois plus élevée que la moyenne.
Bref, il y a une «énorme différence» dans l’utilisation des deux types de cartes, constate la chaîne de magasins à bas prix. Et ce n’est pas parce que la clientèle de Dollarama ne possède pas de carte de crédit, soutient-on. «Les consommateurs qui viennent chez nous sont les mêmes qui vont ailleurs. Il y en a dans toutes les tranches de revenus», dit M. Gonthier.
Les dirigeants de Dollarama ne sont pas déçus de la tournure des événements. Leur réaction est plutôt neutre. «Le crédit, c’est le mode de paiement le plus dispendieux qui existe, c’est beaucoup plus cher que le débit ou que l’argent comptant, qui entraîne seulement des coûts sur le plan de la manutention», rappelle le responsable de l’exploitation. En général, les commerçants canadiens doivent verser environ 2% du montant de la transaction aux émetteurs de cartes.
Dollarama accepte les cartes de débit mais plus les cartes de crédit.
Scanners aux caisses pour augmenter l’efficacité
Malgré l’abandon de son projet d’accepter les cartes de crédit, Dollarama continue de se moderniser. Petit à petit, ses caisses enregistreuses sont munies de lecteurs optiques capables de déchiffrer les codes à barre. À l’heure actuelle, 247 magasins sur 623 (40%) ont été équipés.
Le détaillant revoit aussi les emballages de tous ses produits pour les doter d’un code à barre. Dans les magasins 76% des articles sont scannés, une proportion qui doit grimper à 90% au début de l’année 2011. «On vise 95%, ce qui est très suffisant pour faire les gains escomptés», précise M. Gonthier. Un tel système permettra à Dollarama de réduire ses besoins de main d’œuvre (étiquetage du prix sur les articles), de réduire les erreurs de prix aux caisses et d’accélérer la cadence des paiements.
Depuis l’introduction des prix multiples (1,25$, 1,50$ et 2$), en février 2009, la vitesse aux caisses a diminué. Avec l’arrivée des lecteurs optiques, Dollarama entend retrouver le même rythme qu’à l’époque du prix unique (1$).
À lire, également: baisse de 21% des profits pour Dollarama à son deuxième trimestre.
Dollarama et ses clients disent non aux cartes de crédit. Des tests menés pendant plus d’un an au Québec et dans les Maritimes ont permis de conclure que les consommateurs préfèrent payer comptant ou utiliser leur carte de débit.
«Nous n’avons pas été en mesure de démontrer que cela avait un impact positif sur les ventes. Malgré des tests de plusieurs mois, le taux de pénétration est demeuré assez faible», explique Stéphane Gonthier, vice-président à l’exploitation chez Dollarama. Sans vouloir donner de chiffre exact, il a précisé à Rue Frontenac que «moins de 5%» des clients utilisaient leur carte de crédit dans les 74 magasins où cela était possible.
L’expérience, entreprise en mars 2009, a déjà cessé. Dollarama s’affaire présentement à reprogrammer ses terminaux – qui servent aussi au paiement par carte de débit – afin que l’option «crédit» ne soit plus accessible.
Grand succès du débit
Dollarama a commencé à accepter les cartes de débit en 2008 après quelques mois d’essais des plus concluants. Le taux de pénétration fut élevé «dès le début» et après quelques mois, «l’impact sur les ventes était significatif».
Aujourd’hui, 32% des achats sont payés au moyen d’une carte de débit. Et les clients qui utilisent ce type de carte sortent du magasin avec une facture 2,5 fois plus élevée que la moyenne.
Bref, il y a une «énorme différence» dans l’utilisation des deux types de cartes, constate la chaîne de magasins à bas prix. Et ce n’est pas parce que la clientèle de Dollarama ne possède pas de carte de crédit, soutient-on. «Les consommateurs qui viennent chez nous sont les mêmes qui vont ailleurs. Il y en a dans toutes les tranches de revenus», dit M. Gonthier.
Les dirigeants de Dollarama ne sont pas déçus de la tournure des événements. Leur réaction est plutôt neutre. «Le crédit, c’est le mode de paiement le plus dispendieux qui existe, c’est beaucoup plus cher que le débit ou que l’argent comptant, qui entraîne seulement des coûts sur le plan de la manutention», rappelle le responsable de l’exploitation. En général, les commerçants canadiens doivent verser environ 2% du montant de la transaction aux émetteurs de cartes.
Dollarama accepte les cartes de débit mais plus les cartes de crédit.
Scanners aux caisses pour augmenter l’efficacité
Malgré l’abandon de son projet d’accepter les cartes de crédit, Dollarama continue de se moderniser. Petit à petit, ses caisses enregistreuses sont munies de lecteurs optiques capables de déchiffrer les codes à barre. À l’heure actuelle, 247 magasins sur 623 (40%) ont été équipés.
Le détaillant revoit aussi les emballages de tous ses produits pour les doter d’un code à barre. Dans les magasins 76% des articles sont scannés, une proportion qui doit grimper à 90% au début de l’année 2011. «On vise 95%, ce qui est très suffisant pour faire les gains escomptés», précise M. Gonthier. Un tel système permettra à Dollarama de réduire ses besoins de main d’œuvre (étiquetage du prix sur les articles), de réduire les erreurs de prix aux caisses et d’accélérer la cadence des paiements.
Depuis l’introduction des prix multiples (1,25$, 1,50$ et 2$), en février 2009, la vitesse aux caisses a diminué. Avec l’arrivée des lecteurs optiques, Dollarama entend retrouver le même rythme qu’à l’époque du prix unique (1$).
À lire, également: baisse de 21% des profits pour Dollarama à son deuxième trimestre.