Le père de la révolution cubaine, Fidel Castro, estime que le modèle économique d'inspiration communiste en vigueur sur l'île depuis un demi-siècle a atteint ses limites.
Dans une entrevue accordée à un journaliste américain en visite à Cuba, Fidel Castro a déclaré que le temps était venu d'apporter des changements au système économique du pays.
Faisant état de la situation économique qui règne à Cuba depuis plusieurs années, le journaliste Jeffrey Goldberg, correspondant pour le magazine The Atlantic, a demandé au Lider maximo si son pays était toujours en mesure d'exporter des biens et denrées vers d'autres pays. « Le modèle cubain ne fonctionne plus pour nous », fut la réponse de Fidel Castro, rapportait jeudi le journaliste sur son blogue.
Julia Sweig, experte en études latino-américaines au Council of Foreign Relation, qui accompagnait le journaliste américain, a confirmé ces déclarations de Fidel Castro.
Le gouvernement cubain n'a pas réagi de façon officielle aux propos de Fidel Castro, qui a cédé la présidence du pays à son frère Raul en juillet 2006. Malade et affaibli, Fidel Castro s'était, depuis, tenu loin des feux de la scène internationale.
Bien qu'ils soient étonnants dans la bouche de Fidel Castro, qui a mené toute sa vie une lutte acharnée contre l'impérialisme et le capitalisme américain, ces propos ne sont cependant pas nouveaux à la tête de l'État cubain.
Le président Raul Castro a en effet répété à plusieurs reprises ces dernières années que le temps était venu de réformer, voire d'assouplir, le régime économique cubain.
Plus de 50 ans après la révolution cubaine, le gouvernement de l'île porte à bout de bras l'un des tout derniers régimes économiques communistes de la planète.
Depuis l'effondrement du bloc communiste et de l'URSS au début des années 90, l'île de Cuba s'est retrouvée isolée au plan économique et politique. L'embargo américain décrété contre l'île en février 1962, et qui dure encore aujourd'hui, a aussi largement contribué aux difficultés du modèle économique cubain.
La globalisation de l'économie et le passage de deux ouragans dévastateurs sur l'île en 2008 ont aussi mis les infrastructures du pays à rude épreuve.
À Cuba, l'État contrôle toujours plus de 90 % de l'économie du pays. On y trouve un système de santé et d'éducation universel et des services publics gratuits. Le salaire mensuel moyen est d'environ 20 $ par mois.
Aux prises avec de nombreuses pénuries, beaucoup de Cubains doivent encore s'approvisionner en denrées alimentaires à partir de coupons de rationnement émis par l'État.
http://qc.news.yahoo.com/s/10092010/3/world-cuba-le-temps-des-reformes-est-venu-dit-fidel.html
Dans une entrevue accordée à un journaliste américain en visite à Cuba, Fidel Castro a déclaré que le temps était venu d'apporter des changements au système économique du pays.
Faisant état de la situation économique qui règne à Cuba depuis plusieurs années, le journaliste Jeffrey Goldberg, correspondant pour le magazine The Atlantic, a demandé au Lider maximo si son pays était toujours en mesure d'exporter des biens et denrées vers d'autres pays. « Le modèle cubain ne fonctionne plus pour nous », fut la réponse de Fidel Castro, rapportait jeudi le journaliste sur son blogue.
Julia Sweig, experte en études latino-américaines au Council of Foreign Relation, qui accompagnait le journaliste américain, a confirmé ces déclarations de Fidel Castro.
Le gouvernement cubain n'a pas réagi de façon officielle aux propos de Fidel Castro, qui a cédé la présidence du pays à son frère Raul en juillet 2006. Malade et affaibli, Fidel Castro s'était, depuis, tenu loin des feux de la scène internationale.
Bien qu'ils soient étonnants dans la bouche de Fidel Castro, qui a mené toute sa vie une lutte acharnée contre l'impérialisme et le capitalisme américain, ces propos ne sont cependant pas nouveaux à la tête de l'État cubain.
Le président Raul Castro a en effet répété à plusieurs reprises ces dernières années que le temps était venu de réformer, voire d'assouplir, le régime économique cubain.
Plus de 50 ans après la révolution cubaine, le gouvernement de l'île porte à bout de bras l'un des tout derniers régimes économiques communistes de la planète.
Depuis l'effondrement du bloc communiste et de l'URSS au début des années 90, l'île de Cuba s'est retrouvée isolée au plan économique et politique. L'embargo américain décrété contre l'île en février 1962, et qui dure encore aujourd'hui, a aussi largement contribué aux difficultés du modèle économique cubain.
La globalisation de l'économie et le passage de deux ouragans dévastateurs sur l'île en 2008 ont aussi mis les infrastructures du pays à rude épreuve.
À Cuba, l'État contrôle toujours plus de 90 % de l'économie du pays. On y trouve un système de santé et d'éducation universel et des services publics gratuits. Le salaire mensuel moyen est d'environ 20 $ par mois.
Aux prises avec de nombreuses pénuries, beaucoup de Cubains doivent encore s'approvisionner en denrées alimentaires à partir de coupons de rationnement émis par l'État.
http://qc.news.yahoo.com/s/10092010/3/world-cuba-le-temps-des-reformes-est-venu-dit-fidel.html