La famille et les amis du boxeur Arturo Gatti rejettent la thèse du suicide retenue par la police brésilienne
La famille d'Arturo Gatti, retrouvé mort au Brésil le 11 juillet, refuse de croire que l'ancien champion de boxe s'est suicidé, comme l'a conclu jeudi la police brésilienne. Elle pourrait conséquemment tenter de faire exhumer son corps afin qu'une autopsie soit pratiquée par des pathologistes canadiens.
Après avoir fait enquête pendant plus de deux semaines, la police brésilienne a annoncé jeudi que le boxeur canadien de 37 ans s'est suicidé. Sa femme, Amanda Rodriguez, qui était soupçonnée de l'avoir étranglé avec la courroie d'un sac à main, a conséquemment été libérée.
L'information a été confirmée par l'enquêteur principal au dossier, Paulo Alberes. La libération immédiate de Mme Rodriguez a été ordonnée par le juge Ildete Verissimo de Lima, de la cour d'État à Recife. À sa sortie de prison, elle a déclaré que son mari craignait qu'elle ne le quitte, à la suite d'une violente dispute survenue la veille.
Arturo Gatti, ex-champion des super-plumes, a été retrouvé mort le 11 juillet dans une chambre d'hôtel de Porto de Galinhas, au Brésil. Selon des proches, le voyage qu'il effectuait dans ce pays avec sa femme constituait une seconde lune de miel pour le couple.
Le corps d'Arturo Gatti avait été découvert par Mme Rodriguez. La femme de 23 ans avait appelé les policiers plusieurs heures après la mort de son mari. Il avait été rapporté que la courroie de son sac à main était tachée de sang.
Dans les heures suivant la découverte, les policiers avaient déclaré qu'il n'y avait pas eu d'entrée par effraction dans le logement loué par le couple, et que le corps de M. Gatti ne portait pas de blessures par balle ou par objet tranchant.
M. Gatti et Mme Rodriguez avaient une relation orageuse. En avril dernier, l'homme de 37 ans avait notamment passé quelques nuits en prison après une altercation avec sa femme.
Ivano Scarpa, un ami d'enfance de l'ex-boxeur, a déclaré au Réseau de l'information qu'il ne croit pas à cette conclusion. « Les gens se suicident habituellement quand ils souffrent de dépression, a dit M. Scarpa. Arturo n'était pas du tout dépressif et il n'avait aucune raison de l'être. Il n'avait pas de problème d'argent. Il avait bien quelques problèmes de couple, mais ils étaient là pour travailler là-dessus. »
L'entraîneur de boxe Bernard Barré, qui a bien connu Arturo Gatti, dit ne pas croire au suicide de M. Gatti. L'ex-champion du monde, dit-il, était un bon vivant, qui considérait que la « vie était un cadeau ».
Né en Italie, Arturo Gatti a grandi à Montréal avant que sa carrière ne le mène aux États-Unis. Il était revenu à Montréal après avoir pris sa retraite en 2007.
Ses funérailles ont été célébrées dans le quartier montréalais de la Petite-Italie, le 20 juillet.
Radio Canada
La famille d'Arturo Gatti, retrouvé mort au Brésil le 11 juillet, refuse de croire que l'ancien champion de boxe s'est suicidé, comme l'a conclu jeudi la police brésilienne. Elle pourrait conséquemment tenter de faire exhumer son corps afin qu'une autopsie soit pratiquée par des pathologistes canadiens.
Après avoir fait enquête pendant plus de deux semaines, la police brésilienne a annoncé jeudi que le boxeur canadien de 37 ans s'est suicidé. Sa femme, Amanda Rodriguez, qui était soupçonnée de l'avoir étranglé avec la courroie d'un sac à main, a conséquemment été libérée.
L'information a été confirmée par l'enquêteur principal au dossier, Paulo Alberes. La libération immédiate de Mme Rodriguez a été ordonnée par le juge Ildete Verissimo de Lima, de la cour d'État à Recife. À sa sortie de prison, elle a déclaré que son mari craignait qu'elle ne le quitte, à la suite d'une violente dispute survenue la veille.
Arturo Gatti, ex-champion des super-plumes, a été retrouvé mort le 11 juillet dans une chambre d'hôtel de Porto de Galinhas, au Brésil. Selon des proches, le voyage qu'il effectuait dans ce pays avec sa femme constituait une seconde lune de miel pour le couple.
Le corps d'Arturo Gatti avait été découvert par Mme Rodriguez. La femme de 23 ans avait appelé les policiers plusieurs heures après la mort de son mari. Il avait été rapporté que la courroie de son sac à main était tachée de sang.
Dans les heures suivant la découverte, les policiers avaient déclaré qu'il n'y avait pas eu d'entrée par effraction dans le logement loué par le couple, et que le corps de M. Gatti ne portait pas de blessures par balle ou par objet tranchant.
M. Gatti et Mme Rodriguez avaient une relation orageuse. En avril dernier, l'homme de 37 ans avait notamment passé quelques nuits en prison après une altercation avec sa femme.
Ivano Scarpa, un ami d'enfance de l'ex-boxeur, a déclaré au Réseau de l'information qu'il ne croit pas à cette conclusion. « Les gens se suicident habituellement quand ils souffrent de dépression, a dit M. Scarpa. Arturo n'était pas du tout dépressif et il n'avait aucune raison de l'être. Il n'avait pas de problème d'argent. Il avait bien quelques problèmes de couple, mais ils étaient là pour travailler là-dessus. »
L'entraîneur de boxe Bernard Barré, qui a bien connu Arturo Gatti, dit ne pas croire au suicide de M. Gatti. L'ex-champion du monde, dit-il, était un bon vivant, qui considérait que la « vie était un cadeau ».
Né en Italie, Arturo Gatti a grandi à Montréal avant que sa carrière ne le mène aux États-Unis. Il était revenu à Montréal après avoir pris sa retraite en 2007.
Ses funérailles ont été célébrées dans le quartier montréalais de la Petite-Italie, le 20 juillet.
Radio Canada