Hermil LeBel a écrit cette liste:
Faut-il déshabiller Charlevoix pour habiller Pauline ?
Si Mme Marois a été capable de se payer une toilette silencieuse de 300 000$ au frais des contribuables, imaginez ce qu’elle pourra faire en devenant la reine des bécosses !
Extrait des débats à l’assemblée Nationale
Les travaux parlementaires, 37ième législature, 1ière session, le mardi 15 novembre 2005
M. François Legault: « Oui. M. le Président, alors qu’on manque d’argent en santé, alors qu’on manque d’argent en éducation, alors qu’on manque d’argent dans nos CPE… »
Tous ces ministères ont un point en commun, celui d’avoir été, à un moment ou un autre, dirigé par Pauline Marois. À elle seule, elle incarne tout ce qu’il y a de détestable dans le domaine de la politique au Québec. Opportuniste, elle profite d’une théâtrale mise en scène orchestrée en prévision d’un couronnement annoncé, et ce en dépit du fait qu’elle a pourtant à deux reprises été déboutée dans ses prétentions par les militants du PQ. Dans le précédent affrontement, les militants de ce parti l’avaient jugé moins apte que Boisclair à diriger les troupes vers la gloire, avec le résultat que l’on connaît. À leur place, je serais inquiet…
Examinons un peu le bilan de Mme Marois:
• Éducation : le bilan des réformes entreprises sous son règne vient de subir un dernier assaut avec l’annonce faite par Jean Charest dans son discours inaugural de revenir à la notation numérique dans les bulletins scolaires. La réforme scolaire, telle qu’initiée par Marois est un lamentable échec sur toute la ligne ;
• Famille : la loi sur le patrimoine familial, un « incitatif » offert aux femmes pour les encourager à divorcer… avec le casse-tête de la dénatalité pour les futures générations;
• Fonction publique : les quotas à l’embauche ont rendu cette dernière hors de portée aux jeunes hommes blancs non-handicapé , si on en juge par l’évolution des effectifs. Ces mesures sexistes et discriminatoires encouragent la médiocrité et le nivellement par le bas;
• Justice : l’actuelle politique d’intervention en matière de violence conjugale adoptée sous l’administration péquiste autorise et cautionne des abus judiciaires. Cette politique fut adoptée sur la base de statistiques erronées et n’a jamais été répudiée une fois l’imposture révélée;
• Centres de la petite enfance : détournement de fonds, gaspillage et surtout maltraitance d’enfants en sont la marque de commerce. De plus ce système encourage les parents à 'dumper' leurs enfants à la garderie et désincite les mères à rester à la maison, celles-ci ne recevant aucune compensation si elles décident de faire ce choix.
• Santé : devant les ratés du ministère de la santé dont elle était titulaire, après avoir autorisé du personnel qualifié à prendre une retraite anticipée, la solution de Mme Marois fut d’envoyer à grands frais les patients se faire soigner aux États-Unis, aux frais des contribuables bien sûr. Actuellement, l’état de déliquescence de notre système de santé résulte directement de ces décisions irréfléchies. 10 ans plus tard, nous en payons encore collectivement le prix! De plus c'est sous son règne que s'est produit la mise à la retraite forcée de plusieurs médecins et infirmières dans les années 90 moyennant d'importantes somme d'argent en compensation.
• Finance : À partir de son mandat à titre de ministre des finances, la dette nationale a littéralement explosé hors de contrôle, et deviendra un objet de préoccupation pour les générations futures.
Et son entourage n’est guère plus rassurant. Que penser de la gestion du dossier Gaspésia ? Projet piloté par Claude Blanchet, naufrageur de la SGF et conjoint de Pauline Marois au même moment, cette histoire a permis au monde syndical de s’enrichir de 700 millions pendant que la Gaspésie continue d’agoniser.
Souhaitons que la population de Charlevoix mette un terme à cette quête narcissique de pouvoir en exprimant son désaccord avec les tactiques antidémocratiques élaborées par l’entourage d’une fausse aristocrate qui demeure cependant une vraie parvenue…