Tu peux bien focusser sur la charte du PQ mon trou d'cul... pendant ce temps ça détourne l'attention sur les squelettes que ton parti a dans son placard mon plein d'marde...
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/09/20130917-104510.htmlQUÉBEC - Le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, n'a pas jugé bon d'informer ses députés et la population au sujet de la perquisition menée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) au siège social de sa formation, en juillet dernier, à Montréal.
«Comme la police n'a pas fait d'annonce publique et qu'on ne voulait pas nuire aux enquêtes, on s'est dit que de toute façon ça allait être rendu public et qu'on en rendrait compte à ce moment-là
Le chef libéral a offert son entière collaboration aux enquêteurs afin que toute la lumière soit faite sur ce dossier. «Je veux la vérité, et si des personnes ont agi illégalement, qu'elles en répondent, a-t-il dit. Je veux réaffirmer qu'il n'y aura aucun compromis et que personne n'est au-dessus des lois chez nous.»
M. Couillard a mentionné qu'à sa connaissance, aucun député de son parti n'avait été rencontré par les enquêteurs de l'UPAC. «Dès que j'ai reçu cette information-là, j'ai demandé immédiatement que des vérifications soient faites, et je peux vous dire qu'au moment où nous nous parlons, pas un seul des députés que nous avons contactés n'a été interrogé par l'UPAC», a-t-il affirmé.
Mécontentement chez les députés
Plus tôt en matinée, le député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin, a indiqué qu'il digérait mal de ne pas avoir été informé de la visite de l'UPAC. Il est même allé jusqu'à dire que Philippe Couillard avait commis «une erreur» en gardant ses députés dans l'ignorance.
«Vous avez juste à regarder ma face et vous allez voir que ce n'est pas évident qu'on ne le sache pas, le parti était au courant depuis le mois de juillet, a-t-il déclaré. Mais rien n'est parfait dans ce monde, donc il faut pardonner. Mon chef, c'est mon chef, et il a le droit à l'erreur. Ce n'est pas une erreur grave, mais c'est difficile pour nous qui sommes membres du parti depuis longtemps.»
M. Morin a ajouté que la «fuite» de l'information dans les médias tombait à point nommé pour le gouvernement Marois, occupé au cours des derniers jours à défendre son projet de charte des valeurs québécoises.
«C'est une fuite qui arrive bien. Je ne sais pas si c'est calculé, mais chose certaine, il faut vivre avec de toute façon», a dit l'élu de Côte-du-Sud.
Une «crise éthique»
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, a pour sa part déclaré que le Parti libéral se trouvait au cœur d'une «crise éthique». Il a invité Philippe Couillard à s'expliquer dans les plus brefs délais sur les circonstances entourant la visite des enquêteurs de l'UPAC.
«Vous savez, le siège social d'un parti politique, c'est là où on prépare le financement, a fait remarquer M. Duchesne. C'est là où on organise la stratégie électorale, où on structure la plupart des éléments qui définissent l'action politique, et un siège social est en contact étroit avec le chef du parti. Alors moi, quand je vois la police débarquer au siège social du PLQ, je trouve ça inquiétant.»
Le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière de sécurité publique, Jacques Duchesneau, a indiqué que Philippe Couillard avait commis une erreur en omettant d'informer la population au sujet des perquisitions menées par l'UPAC.
«Dans le contexte actuel, avec la commission Charbonneau, la transparence doit primer, a fait valoir le député de Saint-Jérôme. Qu'on apprenne trois mois plus tard qu'il y a eu une perquisition, c'est bien évident que c'est décevant.»
De son côté, le député de Québec solidaire Amir Khadir a dit qu'il avait hâte que la commission Charbonneau «s'attaque» au financement des partis politiques provinciaux.
«Le Parti libéral a installé une véritable culture où tout était permis, où on pouvait faire appel à n'importe quel secteur, y compris le monde interlope, pour aller chercher du financement, les exemples foisonnent, a-t-il dit. M. Couillard plaide l'ignorance et dit qu'il veut tout savoir. Il perd de plus en plus de crédibilité là-dessus.»