Agence QMI

L’Unité anticorruption veut faire la lumière sur les relations entre le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) et les agences de sécurité privées avec lesquelles il a fait affaire.

Selon le quotidien « La Presse », le ministère des Affaires municipales doit vérifier le processus d’attribution des contrats accordés à ces agences de sécurité, à la demande de l’Unité anticorruption.

La Ville de Montréal a été avertie des intentions du ministère le 27 mai dernier. Les vérifications sont déjà encours.

Les relations entre le SPVM et la firme BCIA, qui a été chargée de la surveillance des locaux de la police pendant quatre ans jusqu’à sa faillite, au printemps 2010, ont fait les manchettes il y a un peu plus d’un an. L’ancien chef de la police de Montréal, Yvan Delorme, a démissionné au cours de la même période, pour des raisons personnelles. Il a depuis été remplacé par Marc Parent.

Dans le rapport de 2010 du vérificateur général, Jacques Bergeron, celui-ci a souligné qu’il n’y avait pas de contrat écrit entre BCIA et le SPVM, seulement une « entente verbale ». « La Presse » a également révélé qu’Yvan Delorme avait déjà pris un repas avec le patron de BCIA, Luigi Coretti, dans un restaurant montréalais.

Depuis la faillite de BCIA, c’est la firme BECQ qui s’occupe de la surveillance du quartier général du SPVM.


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