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Laval - «Mange avec tes doigts»
Stéphanie Généreux.
©TVA Nouvelles
Stéphanie Généreux critique vivement l’attitude de la direction de l’école Raymond, située à Laval, qui a refusé de fournir des ustensiles à son fils alors que ce dernier mangeait un repas chaud fourni par la cafétéria. Il a donc mangé son repas... avec ses doigts. La mère s’est confiée à Mongrain.
Alors qu’il avait son cabaret avec un plat de macaroni à la viande dans les mains, Dylan, 6 ans, a demandé à avoir des ustensiles. C’est alors que la suppléante lui a dit que ses parents devaient fournir fourchette et couteau.
«Mange avec tes doigts»
«Ta mère aurait dû t’en donner, y’a pas de napkins, pas d’ustensiles et pas de napperons pour le dîner, donc on mange avec nos doigts», s’est fait dire l’enfant, selon la mère. Cette dernière déplore que les parents des nouveaux enfants qui fréquentent l’école n’aient jamais reçu de directive quant à l’utilisation des ustensiles.
Dépité, l’enfant, qui entamé sa première année, s’est vu forcé de manger son plat de macaroni avec ses doigts, tel qu’indiqué par la suppléante. «Il a pleuré, il a fait rire de lui, ç’a coulé dans son assiette», explique la mère, atterrée.
L’enfant a par la suite demandé une serviette pour essuyer ses mains et son visage. «On lui a dit que ce n’était pas fourni, de s’essuyer avec son chandail», poursuit la mère. «C’est ce qu’il a fait», dit-elle.
L’enfant a par la suite quitté la cafétéria pour aller à la salle de bain, en pleurant, afin de se cacher. «Tout le monde le traitait de petit cochon», continue la mère. La suppléante est allée rejoindre Dylan pour le ramener à la cafétéria. Devant les autres élèves, «elle leur a dit: "ne riez pas, si vous oubliez vos ustensiles, ça va vous arriver à vous aussi"».
«Je me pose la question à savoir si, en 2010, il y aurait pas eu autre chose à faire, comme emprunter des ustensiles, le faire manger une sandwich», se demande la mère.
Après cet événement, le petit garçon a demandé s'il pouvait aller se changer, mais on lui a refusé. Il a ensuite pris l’initiative d’y aller par lui-même. On l’a alors puni puisqu’il contrevenait aux directives. Selon sa mère, Dylan a tellement pleuré que ses lunettes se sont brisées.
Selon Stéphanie Généreux, il n’y a eu aucune intervention de la part du personnel de l’école. La directrice de l’établissement s’est toutefois excusée. Stéphanie Généreux, qui est agente correctionnelle, soutient que les détenus sont mieux traités que ne l'a été son fils à l'école. Elle ajoute que son fils continue de se faire taquiner à ce sujet.
La dame entend changer son enfant de commission scolaire.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2010/09/20100903-143957.html
Laval - «Mange avec tes doigts»
Stéphanie Généreux.
©TVA Nouvelles
Stéphanie Généreux critique vivement l’attitude de la direction de l’école Raymond, située à Laval, qui a refusé de fournir des ustensiles à son fils alors que ce dernier mangeait un repas chaud fourni par la cafétéria. Il a donc mangé son repas... avec ses doigts. La mère s’est confiée à Mongrain.
Alors qu’il avait son cabaret avec un plat de macaroni à la viande dans les mains, Dylan, 6 ans, a demandé à avoir des ustensiles. C’est alors que la suppléante lui a dit que ses parents devaient fournir fourchette et couteau.
«Mange avec tes doigts»
«Ta mère aurait dû t’en donner, y’a pas de napkins, pas d’ustensiles et pas de napperons pour le dîner, donc on mange avec nos doigts», s’est fait dire l’enfant, selon la mère. Cette dernière déplore que les parents des nouveaux enfants qui fréquentent l’école n’aient jamais reçu de directive quant à l’utilisation des ustensiles.
Dépité, l’enfant, qui entamé sa première année, s’est vu forcé de manger son plat de macaroni avec ses doigts, tel qu’indiqué par la suppléante. «Il a pleuré, il a fait rire de lui, ç’a coulé dans son assiette», explique la mère, atterrée.
L’enfant a par la suite demandé une serviette pour essuyer ses mains et son visage. «On lui a dit que ce n’était pas fourni, de s’essuyer avec son chandail», poursuit la mère. «C’est ce qu’il a fait», dit-elle.
L’enfant a par la suite quitté la cafétéria pour aller à la salle de bain, en pleurant, afin de se cacher. «Tout le monde le traitait de petit cochon», continue la mère. La suppléante est allée rejoindre Dylan pour le ramener à la cafétéria. Devant les autres élèves, «elle leur a dit: "ne riez pas, si vous oubliez vos ustensiles, ça va vous arriver à vous aussi"».
«Je me pose la question à savoir si, en 2010, il y aurait pas eu autre chose à faire, comme emprunter des ustensiles, le faire manger une sandwich», se demande la mère.
Après cet événement, le petit garçon a demandé s'il pouvait aller se changer, mais on lui a refusé. Il a ensuite pris l’initiative d’y aller par lui-même. On l’a alors puni puisqu’il contrevenait aux directives. Selon sa mère, Dylan a tellement pleuré que ses lunettes se sont brisées.
Selon Stéphanie Généreux, il n’y a eu aucune intervention de la part du personnel de l’école. La directrice de l’établissement s’est toutefois excusée. Stéphanie Généreux, qui est agente correctionnelle, soutient que les détenus sont mieux traités que ne l'a été son fils à l'école. Elle ajoute que son fils continue de se faire taquiner à ce sujet.
La dame entend changer son enfant de commission scolaire.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2010/09/20100903-143957.html