http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201006/08/01-4287970-radio-nouvelle-offre-pour-les-stations-de-corus.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
T&T Média, formé par l'ex-politicien Nicolas Tétrault et l'ancien propriétaire de CKOI Paul Tietolman, offre de payer 81 millions de dollars pour les 11 stations de Corus dans la province.
C'est 1 million de plus que la somme allongée par Cogeco.
T&T offre en outre de payer «quelques millions supplémentaires» pour acheter les installations - et rouvrir - les stations d'information Info 690 et 940 AM, fermées par Corus il y a quelques mois. Le groupe devrait toutefois obtenir de nouvelles licences pour relancer ces stations.
Le consortium se dit prêt à payer ces sommes au comptant et garantit de maintenir tous les emplois de Corus au Québec, en plus de réembaucher des journalistes dans certaines stations.
«Notre offre est nettement supérieure à celle présentée par Cogeco», a lancé Paul Tietolman ce matin pendant une conférence de presse colorée.
Le groupe dit avoir un plan d'affaires inédit qui misera sur le talent québécois et rappellera les belles années du showbiz, à l'époque de l'Empire des futures stars.
MM. Tietolman et Tétrault ont toutefois refusé de divulguer des détails de leur plan d'affaires, citant des raisons de confidentialité.
Hautement hypothétique
T&T Média dit échafauder son plan d'affaires depuis un an et demi, et bénéficier du soutien financier d'investisseurs dont l'identité n'a pas été dévoilée ce matin.
Nicolas Tétrault a aussi affirmé être entouré «d'une dizaine de personnages-clé» du milieu des médias québécois, qui n'ont pas été nommés pour protéger leurs emplois actuels.
Chose certaine, cette offre a été reçue avec froideur par le groupe ontarien Corus.
«Cogeco et Corus ont une promesse d'engagement qui les lie, donc cette offre ne peut être considérée pour l'instant», a dit Annick Bélanger, porte-parole de Corus au Québec.
Marie Carrier, porte-parole de Cogeco, a pour sa part indiqué que l'entente avec Corus était «contraignante» et «fermée».
Peu importe, selon Paul Tietolman. En réponse à La Presse Affaires, il a affirmé être prêt à payer les frais de résiliation si Corus décidait de rejeter après-coup l'offre de Cogeco.
De plus, T&T Média mise gros sur l'examen réglementaire de la transaction Cogeco-Corus par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes).
En vertus des règles actuelles, Cogeco - qui possède déjà un réseau - devra se débarrasser de certaines stations à Québec, Montréal et Sherbrooke en raison d'une trop grande concentration.
À l'opposé, T&T affirme être en mesure de garder et d'exploiter toutes les stations, puisqu'il n'en possède aucune pour le moment.
Le groupe se dit toutefois prêt à étudier toutes les éventualités, comme de racheter seulement les stations dont Cogeco serait obligé de se départir.
Marie Carrier, de Cogeco, a indiqué que l'entreprise déposera d'ici quelques semaines sa stratégie devant le CRTC. Elle a refusé de donner des détails.
Selon une source bien placée, T&T pourrait tenter de mettre de la pression sur Cogeco pour qu'il accepte de céder les stations rapidement, plutôt que de se soumettre au long processus d'examen devant le CRTC.
T&T Média, formé par l'ex-politicien Nicolas Tétrault et l'ancien propriétaire de CKOI Paul Tietolman, offre de payer 81 millions de dollars pour les 11 stations de Corus dans la province.
C'est 1 million de plus que la somme allongée par Cogeco.
T&T offre en outre de payer «quelques millions supplémentaires» pour acheter les installations - et rouvrir - les stations d'information Info 690 et 940 AM, fermées par Corus il y a quelques mois. Le groupe devrait toutefois obtenir de nouvelles licences pour relancer ces stations.
Le consortium se dit prêt à payer ces sommes au comptant et garantit de maintenir tous les emplois de Corus au Québec, en plus de réembaucher des journalistes dans certaines stations.
«Notre offre est nettement supérieure à celle présentée par Cogeco», a lancé Paul Tietolman ce matin pendant une conférence de presse colorée.
Le groupe dit avoir un plan d'affaires inédit qui misera sur le talent québécois et rappellera les belles années du showbiz, à l'époque de l'Empire des futures stars.
MM. Tietolman et Tétrault ont toutefois refusé de divulguer des détails de leur plan d'affaires, citant des raisons de confidentialité.
Hautement hypothétique
T&T Média dit échafauder son plan d'affaires depuis un an et demi, et bénéficier du soutien financier d'investisseurs dont l'identité n'a pas été dévoilée ce matin.
Nicolas Tétrault a aussi affirmé être entouré «d'une dizaine de personnages-clé» du milieu des médias québécois, qui n'ont pas été nommés pour protéger leurs emplois actuels.
Chose certaine, cette offre a été reçue avec froideur par le groupe ontarien Corus.
«Cogeco et Corus ont une promesse d'engagement qui les lie, donc cette offre ne peut être considérée pour l'instant», a dit Annick Bélanger, porte-parole de Corus au Québec.
Marie Carrier, porte-parole de Cogeco, a pour sa part indiqué que l'entente avec Corus était «contraignante» et «fermée».
Peu importe, selon Paul Tietolman. En réponse à La Presse Affaires, il a affirmé être prêt à payer les frais de résiliation si Corus décidait de rejeter après-coup l'offre de Cogeco.
De plus, T&T Média mise gros sur l'examen réglementaire de la transaction Cogeco-Corus par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes).
En vertus des règles actuelles, Cogeco - qui possède déjà un réseau - devra se débarrasser de certaines stations à Québec, Montréal et Sherbrooke en raison d'une trop grande concentration.
À l'opposé, T&T affirme être en mesure de garder et d'exploiter toutes les stations, puisqu'il n'en possède aucune pour le moment.
Le groupe se dit toutefois prêt à étudier toutes les éventualités, comme de racheter seulement les stations dont Cogeco serait obligé de se départir.
Marie Carrier, de Cogeco, a indiqué que l'entreprise déposera d'ici quelques semaines sa stratégie devant le CRTC. Elle a refusé de donner des détails.
Selon une source bien placée, T&T pourrait tenter de mettre de la pression sur Cogeco pour qu'il accepte de céder les stations rapidement, plutôt que de se soumettre au long processus d'examen devant le CRTC.