Dans la foulée de l'hospitalisation de l'ancien premier ministre péquiste Jacques Parizeau, le blogue Deux maudits Anglais du magazine Macleans invite les internautes à partager leurs blagues sur « l'argent et le vote ethnique ».
Dans son billet laconique mis en ligne mercredi, le journaliste Martin Patriquin dit trouver ironique que Jacques Parizeau soit hospitalisé dans le quartier montréalais de Côte-des-Neiges, et invite les internautes à écrire leurs blagues :
Jacques Parizeau avait affirmé, après le dévoilement des résultats référendaires, le soir du 30 octobre 1995, que le référendum sur la souveraineté avait été perdu à cause du rôle joué par « l'argent et le vote ethnique », des propos qui avaient alors soulevé la controverse.
Réactions outrées
Si certains internautes ont répondu à l'appel du journaliste-blogueur, plusieurs ne se sont pas gênés pour dire, en français ou en anglais, qu'ils trouvaient la blague de mauvais goût.
Chloey Vincent écrit par exemple : « Ce n'est pas de l'humour ça, c'est de la lâcheté. Il y a une règle non dite à la guerre. Les guerriers nobles ne frappent jamais un ennemi quand il est par terre... vous êtes un lâche et vos employeurs devraient exiger des excuses (moi je le ferais) sinon ils s'exposent à subir un boycott de leur publication, de ma part en premier et tous les lecteurs qui se respectent. »
« Ça manque de classe. [...] C'est plus de la catégorie "Don Cherry" que "Maclean's" », écrit de son côté un internaute sous le pseudonyme Nick Tamère-Ducon. (Don Cherry est un commentateur de hockey, reconnu pour ses commentaires controversés sur les francophones)
D'autres sont plus acerbes, traitant par exemple le journaliste de cheap bastard (bâtard), d'idiot, de raciste ou d'« enfant de chienne ». D'autres, à l'instar de Jacques Guilbault, croient que « le Québec bashing [...] aide la cause de l'indépendance. »
Le député péquiste Pierre Curzi a pour sa part qualifié l'initiative de coup bas, ajoutant qu'une personne hospitalisée ne devrait pas faire l'objet de blagues.
Le coauteur du blogue, Philippe Gohier, qui a réagi parce que Martin Patriquin n'était pas disponible, a fait valoir que son collègue n'avait écrit son commentaire qu'après que l'hôpital eut annoncé que l'état de santé de M. Parizeau était stable.
Il a admis que la blague était crue, mais a fait valoir que c'étaient les circonstances qui avaient fait l'objet de moqueries, et non l'état de santé de l'ex-premier ministre.
La direction de l'hôpital a indiqué mercredi que l'état de santé Jacques Parizeau était stable et qu'il demeurait toujours sous surveillance. Elle avait précisé la veille qu'on ne craignait pas pour la vie de l'ex-politicien de 79 ans. Jacques Parizeau a été été admis à l'hopital lundi après une baisse de tension qui aurait été causée par le surmenage.
Le prochain bilan médical devrait être communiqué diffusé vendredi après-midi.
http://qc.news.yahoo.com/s/08042010/3/national-hospitalisation-de-jacques-parizeau-ironie-delicieuse-blague-douteuse.html
Dans son billet laconique mis en ligne mercredi, le journaliste Martin Patriquin dit trouver ironique que Jacques Parizeau soit hospitalisé dans le quartier montréalais de Côte-des-Neiges, et invite les internautes à écrire leurs blagues :
Jacques Parizeau avait affirmé, après le dévoilement des résultats référendaires, le soir du 30 octobre 1995, que le référendum sur la souveraineté avait été perdu à cause du rôle joué par « l'argent et le vote ethnique », des propos qui avaient alors soulevé la controverse.
Réactions outrées
Si certains internautes ont répondu à l'appel du journaliste-blogueur, plusieurs ne se sont pas gênés pour dire, en français ou en anglais, qu'ils trouvaient la blague de mauvais goût.
Chloey Vincent écrit par exemple : « Ce n'est pas de l'humour ça, c'est de la lâcheté. Il y a une règle non dite à la guerre. Les guerriers nobles ne frappent jamais un ennemi quand il est par terre... vous êtes un lâche et vos employeurs devraient exiger des excuses (moi je le ferais) sinon ils s'exposent à subir un boycott de leur publication, de ma part en premier et tous les lecteurs qui se respectent. »
« Ça manque de classe. [...] C'est plus de la catégorie "Don Cherry" que "Maclean's" », écrit de son côté un internaute sous le pseudonyme Nick Tamère-Ducon. (Don Cherry est un commentateur de hockey, reconnu pour ses commentaires controversés sur les francophones)
D'autres sont plus acerbes, traitant par exemple le journaliste de cheap bastard (bâtard), d'idiot, de raciste ou d'« enfant de chienne ». D'autres, à l'instar de Jacques Guilbault, croient que « le Québec bashing [...] aide la cause de l'indépendance. »
Le député péquiste Pierre Curzi a pour sa part qualifié l'initiative de coup bas, ajoutant qu'une personne hospitalisée ne devrait pas faire l'objet de blagues.
Le coauteur du blogue, Philippe Gohier, qui a réagi parce que Martin Patriquin n'était pas disponible, a fait valoir que son collègue n'avait écrit son commentaire qu'après que l'hôpital eut annoncé que l'état de santé de M. Parizeau était stable.
Il a admis que la blague était crue, mais a fait valoir que c'étaient les circonstances qui avaient fait l'objet de moqueries, et non l'état de santé de l'ex-premier ministre.
La direction de l'hôpital a indiqué mercredi que l'état de santé Jacques Parizeau était stable et qu'il demeurait toujours sous surveillance. Elle avait précisé la veille qu'on ne craignait pas pour la vie de l'ex-politicien de 79 ans. Jacques Parizeau a été été admis à l'hopital lundi après une baisse de tension qui aurait été causée par le surmenage.
Le prochain bilan médical devrait être communiqué diffusé vendredi après-midi.
http://qc.news.yahoo.com/s/08042010/3/national-hospitalisation-de-jacques-parizeau-ironie-delicieuse-blague-douteuse.html