La théorie des deux dimensions de Roger Drolet est pleine de bon sens, mais le BAG a tellement programmé les gens que ce qui devrait être des évidences n'est pas du tout évident.
Fin des années 1990, une connaissance masculine, alors au début de la vingtaine, me racontait avoir «cassé» avec sa blonde : «A m'a coûté assez cher celle-là... tu sais pas combien de centaines de piasses, pis j'ai même pas pu coucher avec, j'ai ben essayé mais a voulait pas, a voulait rien savoir. A paraît ben, pis crisse que ç'a été dur, mais ç'a pas marché. J'aurais pu me payer une demi-douzaine d'escortes à la place. C'est ça que j'aurais dû faire, des escortes stie ! Eux autres y t'en donnent pour ton argent, c'est pas comme mon ex ! Maudit qu'a l'était frigide, a l'est aussi chaude qu'un cube de glace, stie ! J'ai toute essayé, mais ç'a rien donné.»
Pensez-vous qu'une demoiselle aurait pu parler ou même penser de cette façon ?
Par ailleurs, à la même époque, j'ai entendu une demoiselle du même âge raconter ses déboires amoureux. Mademoiselle pensait avoir trouvé l'amour de sa vie, et avait donc jugé approprié de faire du mambo à l'horizontale avec Monsieur, mais celui-ci avait depuis mis fin à la relation. «Si j'aurais su, j'aurais jamais fait l'amour avec lui. Il m'a utilisé le maudit salaud. Je me sens comme violée depuis qu'y m'a crissé là...»
Si vous fouillez un peu sur RadioQuébec, vous pourrez trouver un texte que j'avais pondu sur les raisons qui peuvent motiver les femmes à avoir des relations sexuelles. L'intérêt pour le sexe n'était pas du nombre. Je l'ai compris, moi, comment ça marche les deux dimensions !
-- Le couillon anonyme