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Marc Simoneau
L'espoir d'un retour
Première publication 20 mars 2013 à 17h35
Crédit photo : TVA Nouvelles
TVA Nouvelles
Hospitalisé depuis le 19 décembre, à cause d'un cancer de
la moëlle osseuse, le conseiller municipal et ex-commentateur sportif,
Marc Simoneau veut retourner aux réunions du conseil municipal.
Cette
semaine, les membres du conseil ont décidé à l'unanimité de ne pas le
retirer de ses fonctions après 90 jours sans siéger. Ils lui ont donné
un sursis de trois mois.
Dans une entrevue accordée à TVA
Nouvelles, Marc Simoneau a confié que, même hospitalisé, il continue de
consacrer entre 20 et 24 heures par semaine au suivi de ses dossiers
municipaux et qu'il s'attend de retourner siéger le 2 avril prochain.
Accepter la mort
Le cancer dont il souffre a été diagnostiqué en 2010 et Marc Simoneau sait trop bien qu'il est incurable.
«Pour
moi, je suis en fin de carrière et je suis en fin de vie. J'accepte mon
sort et ça remonte seulement à trois ou quatre jours.(...) Je commence à
accepter parce que, sans ça, ma vie sera insupportable pour moi et pour
les autres.»
Marc Simoneau et son épouse Madeleine (TVA Nouvelles)
Pour
le moment, dit-il, les médecins ont le contrôle sur la maladie, mais
pour le moment seulement. Si bien qu'il a commencé à prendre des notes
pour son dernier blogue.
Son seul regret, après une très longue
carrière comme commentateur sportif: de ne pas avoir commencé sa
carrière politique plus tôt -il a été élu pour la première fois en 2005-
trop pris qu'il était par son métier de commentateur.
Sa grande inquiétude: quitter ses proches. Ses enfants, ses petits-enfants et Madeleine, son épouse.
«L'autre
jour, je lui disais: "Chérie, il faut bien finir ma vie. Est-ce qu'on
se reverra après la mort?" Après avoir vécu une femme pendant 45 ans, tu
meurs. Que nous réserve l'avenir? Est-ce que vais la revoir après ça?
C'est ça que je trouve le plus difficile.»
(TVA Nouvelles)
Les Nordiques
Et
puis, Marc Simoneau enfile son chandail des Nordiques de Québec. Un
cadeau de Marcel Aubut, autographié par les trois frères Stastny:
Marian, Peter et Anton.
«J'étais là, en 1972, quand on avait fait
le tirage pour trouver le nom des Nordiques. C'était un peu comme les
Expos, dans le temps. On disait: c'est pas accrocheur. Mais ça a
accroché!»
Et il a bien hâte de voir le prochain chandail des Nordiques, quand ils vont revenir à Québec, dans le nouvel amphithéâtre.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/quebec/archives/2013/03/20130320-173551.html