TVA Nouvelles
Gilles Pimparé, l'un des deux accusés relativement au double meurtre crapuleux du pont Jacques-Cartier en 1979, demeure incarcéré pour encore au moins deux ans.
La Commission des libérations conditionnelles lui a une fois de plus refusé sa liberté, cet après-midi, après deux heures d'audience et une heure de délibérations. Les commissaires ont justifié leur décision par plusieurs motifs, dont le manque de compassion.
Ils ont soulevé le fait que Pimparé avait tendance à blâmer son complice de l'époque et sa consommation de drogue pour expliquer son crime. Le meurtrier aurait aussi de la difficulté à respecter les règles à l'intérieur des murs en plus de ne pas avoir complété les programmes pour délinquants sexuels.
En juillet 1979, Maurice Marcil, 14 ans, et sa copine Chantal Dupont, 15 ans, revenaient d'un spectacle à La Ronde lorsqu'ils ont été interceptés par Gilles Pimparé et Normand Guérin. La jeune Dupont a été violée sous le tablier du pont avant que les deux victimes soient lancées du haut de la structure.
La mère de Maurice Marcil, qui habite aujourd'hui en Europe, avait envoyé une lettre à la Commission des libérations conditionnelles en vue de l'audience de cet après-midi.
«Tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas fait cette démarche intérieure qui l'aura transformé en un être humain qui peut réintégrer la société, je continuerai de m'opposer à sa libération», a-t-elle écrit. «Sa dangerosité actuelle m'apparaît sérieuse pour ma famille et pour moi.»
Il s'agissait d'une cinquième demande de libération conditionnelle pour Pimparé depuis 2005. Le meurtrier, incarcéré à l'Établissement La Macaza, est considéré psychopathe et a déjà admis avoir violé des hommes et des femmes.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2012/10/20121023-162004.html
Gilles Pimparé, l'un des deux accusés relativement au double meurtre crapuleux du pont Jacques-Cartier en 1979, demeure incarcéré pour encore au moins deux ans.
La Commission des libérations conditionnelles lui a une fois de plus refusé sa liberté, cet après-midi, après deux heures d'audience et une heure de délibérations. Les commissaires ont justifié leur décision par plusieurs motifs, dont le manque de compassion.
Ils ont soulevé le fait que Pimparé avait tendance à blâmer son complice de l'époque et sa consommation de drogue pour expliquer son crime. Le meurtrier aurait aussi de la difficulté à respecter les règles à l'intérieur des murs en plus de ne pas avoir complété les programmes pour délinquants sexuels.
En juillet 1979, Maurice Marcil, 14 ans, et sa copine Chantal Dupont, 15 ans, revenaient d'un spectacle à La Ronde lorsqu'ils ont été interceptés par Gilles Pimparé et Normand Guérin. La jeune Dupont a été violée sous le tablier du pont avant que les deux victimes soient lancées du haut de la structure.
La mère de Maurice Marcil, qui habite aujourd'hui en Europe, avait envoyé une lettre à la Commission des libérations conditionnelles en vue de l'audience de cet après-midi.
«Tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas fait cette démarche intérieure qui l'aura transformé en un être humain qui peut réintégrer la société, je continuerai de m'opposer à sa libération», a-t-elle écrit. «Sa dangerosité actuelle m'apparaît sérieuse pour ma famille et pour moi.»
Il s'agissait d'une cinquième demande de libération conditionnelle pour Pimparé depuis 2005. Le meurtrier, incarcéré à l'Établissement La Macaza, est considéré psychopathe et a déjà admis avoir violé des hommes et des femmes.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2012/10/20121023-162004.html