Lauditeur a écrit: Le FLQ, les bombes et l'assaninat de Laporte ça te dit quelque chose
Et de ton côté, ça te dit quelque chose cette partie de l'histoire, parce que pour être honnête intellectuellement, il faut tenir compte des deux côtés. À Montréal en 1974,
Robert Samson, un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est arrêté après avoir été hospitalisé. La bombe qu’il posait lui ayant explosé dans les mains.
Cette campagne de surveillance inclut des infractions à la législation telles que :
-le cambriolage à l’agence de presse libre du Québec (APLQ) .
-l
e vol de listes de membres du PQ en janvier 1973, au cours de l’opération « Ham » soit un cambriolage à l’entreprise « Messageries Dynamiques Inc. » qui impliqua 66 agents de la GRC.
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l’incendie criminel, en 1971, d’une grange (i.e. La Ferme du Québec Libre dans les Cantons de l’Est) où devait se tenir une rencontre entre des membres du Front de Libération du Québec (FLQ) et des Black Panthers américains, l’endroit appartenait à une entreprise nommée « Jazz libre du Québec » et était le rendez-vous de divers groupes contestataires.
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l’émission de 13 faux communiqués du FLQ en 1971, rédigés pour la plupart par l’informatrice Carole Devault, dans le cadre de la mise sur pied d’une fausse cellule du FLQ, la cellule André Ouimet. La fausse cellule revendiquera un attentat à la bombe incendiaire à la compagnie « Brink’s » de Montréal en janvier de la même année.-le vol de dynamite, dans la nuit du 26 au 27 avril 1972, dans la poudrière de la « Richelieu Explosives » de Rougemont, par le gendarme Rick Daigle ainsi que les caporaux Bernard Dubuc et Normand Chamberland.
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le kidnapping de André Chamard, stagiaire dans une étude de droit participant à la défense des accusés du FLQ, le 7 juin 1972, avec la participation notamment du gendarme Rick Daigle.
Les agents tentèrent d’abord de le recruter comme indicateur en le faisant chanter pour une affaire de drogue, en le maltraitant et en proférant des menaces de mort. Devant son refus de coopérer, ils l’abandonnèrent en pleine campagne.
-La plupart des musiciens du Jazz libre du Québec –une formation musicale anciennement avec Robert Charlebois- étaient des activistes de gauche. Ils se produisaient à L’Amorce, un café de la rue Saint-Paul dans le vieux-Montréal. Le soir de la Saint-Jean-Baptiste en 1974, alors que la police anti-émeute avait bouclé et vidé le quartier sans ménagement, L’Amorce fut rasé par un incendie suspect (le contrebassiste Maurice Richard avait tout juste eu le temps de sauver son instrument). Dans les conclusions de l’enquête menée dans
le cadre de la commission Keable, il a été avéré que ce sont des membres de la force constabulaire qui avait incendié le café L’Amorce.-La commission d’enquête québécoise révéle
les noms de trois officiers ayant autorisés le cambriolage à l’APLQ : le surintendant Cobb, de la GRC, ainsi que l’inspecteur Jean Coutellier de la Sûreté du Québec et l’inspecteur Roger Cormier de la police de Montréal. Les trois hommes bénéficient d’une libération de la part d’un tribunal en 1977 ; libération qui n’a pas été pas justifiée selon certains observateurs.-Pour sa part,
la commission McDonald découvre que la GRC a ouvert sans mandat les lettres de 865 citoyens entre 1970 et 1977. L’ouverture de ces correspondances privées ne permettra aucune arrestation.-
Elle enquête aussi sur sept tentatives, en 1971 et 1972, de recruter des indicateurs en usant de menaces et d’intimidation. La plupart ne font partie d’aucun groupe suspect.
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Le sergent Laurent Hugo raconte avoir, avec des collègues, enlevé un homme dans la rue, sans mandat, et l’avoir séquestré pendant 15 heures dans une chambre d’hôtel, lui faisant subir un interrogatoire « musclé » accompagné de pressions physiques telles que le forcer à se tenir debout dans un coin face au mur. Aucune information n’est obtenue pour ce kidnapping. L’homme est relâché sans qu’aucune accusation ne soit portée contre lui.-
Le Premier ministre Trudeau nie avoir eu connaissance de ces actes bien que
des documents rendus publics des années plus tard prouvent qu’il a présidé la réunion du cabinet qui autorise expressément la GRC à enfreindre les lois pour combattre le “séparatisme”, dès 1969. Il refuse de témoigner en public devant la commission qui renonçe finalement à le convoquer.
Source:http://canadalibre.ca/references/flq-grc/