Ça m'enrage de lire ce genre d'histoire. Ce qui me désole,j'entends souvent des jeunes parler de leur "fait d'arme" sur la route en excès de vitesse.. pff
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201009/04/01-4312762-delit-de-fuite-mortel-a-laval-elle-etait-pleine-de-vie.php
La Presse
Un délit de fuite mortel a plongé la communauté arménienne de Laval dans le deuil ce week-end. Une adolescente de 15 ans a succombé à ses blessures tôt samedi matin après avoir été frappée de plein fouet, vendredi, par un chauffeur qui n'avait pas de permis de conduire. Triste ironie du sort, les familles de la victime du chauffard se connaissaient.
Ronia Mansourian s'apparaîtrait à traverser la rue avec trois copines, vendredi, vers 13h, lorsqu'une Buick blanche qui roulait au-dessus de la limite de vitesse l'a violemment projetée sur le pare-brise d'un autobus.
Le conducteur, Robert Bélanger, avait perdu son permis d'apprenti-conducteur après avoir été impliqué dans une poursuite policière, a indiqué la police de Laval. Ce dernier a pris la fuite après la collision. Le jeune homme de 22 ans s'est finalement rendu aux policiers en soirée. Il a été accusé samedi matin de conduite dangereuse causant la mort et défaut d'arrêter lors d'un accident mortel.
Après une nuit blanche à l'hôpital, plus d'une vingtaine de proches se sont entassés dans le salon de la résidence des Mansourian, samedi, à Laval, pour pleurer la mort de Ronia. La famille d'origine arménienne a allumé quelques cierges et les ont placés autour de photographies de la jeune femme sur la table de la cuisine.
«C'est mon bébé», a laissé tomber, en larmes, la mère de la victime Rose. «Nous étions si fiers.» Incapable de poursuivre, son mari a ajouté: «Nous l'avons accompagné jusqu'à la fin, mais j'espère qu'elle n'a rien senti, je ne veux pas qu'elle ait ressenti de la douleur», a ajouté son père, David Mansourian.
«On veut que la justice soit rendue, mais en même temps on sait que ça ne la ramèneras pas», a ajouté la tante de la victime, Marie. «On voit souvent ce genre d'accidents. J'espère que les conducteurs imprudents ou irresponsables vont comprendre ce qu'il est possible d'enlever à une famille comme nous.»
Au bout du couloir, des cousins et des cousines étaient rassemblés dans la chambre qu'elle partageait avec sa soeur. Les murs tapissés d'affiches de joueurs des Canadiens témoignaient de sa passion pour l'équipe de hockey.
«C'est mon bébé», a laissé tomber, en larmes,... (Photo: David Boily, La Presse) - image 2.0
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201009/04/01-4312762-delit-de-fuite-mortel-a-laval-elle-etait-pleine-de-vie.php
La Presse
Un délit de fuite mortel a plongé la communauté arménienne de Laval dans le deuil ce week-end. Une adolescente de 15 ans a succombé à ses blessures tôt samedi matin après avoir été frappée de plein fouet, vendredi, par un chauffeur qui n'avait pas de permis de conduire. Triste ironie du sort, les familles de la victime du chauffard se connaissaient.
Ronia Mansourian s'apparaîtrait à traverser la rue avec trois copines, vendredi, vers 13h, lorsqu'une Buick blanche qui roulait au-dessus de la limite de vitesse l'a violemment projetée sur le pare-brise d'un autobus.
Le conducteur, Robert Bélanger, avait perdu son permis d'apprenti-conducteur après avoir été impliqué dans une poursuite policière, a indiqué la police de Laval. Ce dernier a pris la fuite après la collision. Le jeune homme de 22 ans s'est finalement rendu aux policiers en soirée. Il a été accusé samedi matin de conduite dangereuse causant la mort et défaut d'arrêter lors d'un accident mortel.
Après une nuit blanche à l'hôpital, plus d'une vingtaine de proches se sont entassés dans le salon de la résidence des Mansourian, samedi, à Laval, pour pleurer la mort de Ronia. La famille d'origine arménienne a allumé quelques cierges et les ont placés autour de photographies de la jeune femme sur la table de la cuisine.
«C'est mon bébé», a laissé tomber, en larmes, la mère de la victime Rose. «Nous étions si fiers.» Incapable de poursuivre, son mari a ajouté: «Nous l'avons accompagné jusqu'à la fin, mais j'espère qu'elle n'a rien senti, je ne veux pas qu'elle ait ressenti de la douleur», a ajouté son père, David Mansourian.
«On veut que la justice soit rendue, mais en même temps on sait que ça ne la ramèneras pas», a ajouté la tante de la victime, Marie. «On voit souvent ce genre d'accidents. J'espère que les conducteurs imprudents ou irresponsables vont comprendre ce qu'il est possible d'enlever à une famille comme nous.»
Au bout du couloir, des cousins et des cousines étaient rassemblés dans la chambre qu'elle partageait avec sa soeur. Les murs tapissés d'affiches de joueurs des Canadiens témoignaient de sa passion pour l'équipe de hockey.
«C'est mon bébé», a laissé tomber, en larmes,... (Photo: David Boily, La Presse) - image 2.0