Ah, la trépidante vie de journaliste spécialisé en voyages. Parfois, on découvre des lieux extraordinaires; mais parfois, c’est tout le contraire. C’est d’ailleurs ce qui arrive régulièrement à la journaliste Catherine Price, collaboratrice du New York Times, qui vient de lancer un guide de voyage fort singulier: 101 places not to see before you die.
Dans cet intéressant petit brûlot, l’auteure a voulu faire contrepoids aux guides du genre “Les 1000 endroits qu’il faut avoir vus avant de mourir“. Elle y dévoile sa propre liste de lieux dont on peut très bien se passer, en bourlinguant sur Terre.
À titre d’exemple, elle recommande d’éviter toute ancienne prison qui propose de vivre l’expérience de l’emprisonnement, dans des conditions qui se rapprochent de la réalité d’autrefois. Comme le Karostas Cietums Prison Hotel, à Liepaja, en Lettonie, où on souligne fièrement que 150 prisonniers ont jadis été exécutés.
Elle déconseille tout aussi chaudement d’embrasser la Blarney Stone, en Irlande (une pratique prétendument porte-bonheur répétée des milliers de fois), et ce, même si la pierre peut être nettoyée avant qu’on y appose ses lèvres…
Entre autres endroits à proscrire, l’auteure souligne également le Gum Wall de Seattle, où les gens collent leur vieux chewing-gum sur un mur, lequel a hérité du titre envieux de « Deuxième site le plus porteur de germes de la planète » (le premier étant Blarney Stone!), tel que décrété par CNN en 2009.
Consciente que son guide ne lui vaudra pas que des éloges – elle suggère notamment de ne pas perdre son temps à visiter le Nevada au grand complet! – l’auteure réussira néanmoins à générer une certaine affluence dans plusieurs des lieux qu’elle cite, suivant l’adage « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ».
Car l’un des traits caractéristiques du tourisme, en ce 21e siècle, c’est cette propension qu’ont plusieurs à toujours rechercher l’inédit. Or, ce qui est bizarre et étrange, même si c’est peu ragoûtant, demeure inédit – et donc attirant pour des curieux en mal de sensations fortes ou d’histoires originales à raconter à leurs proches.
En complément des extraits de son ouvrage rapportés ici, on peut écouter une entrevue où l’auteure nous décrit quelques-uns des lieux qu’elle y mentionne, comme le très glauque Musée de l’anatomie de Turin et l’ineffable Musée de l’eau courante de Pékin. Elle rapporte également des expériences intéressantes en apparence, mais qui s’avèrent finalement ennuyeuses, selon elle, comme les nuitées dans certains temples coréens.
Outre son guide, on peut consulter le blogue personnel de Catherine Price, où elle fait régulièrement part de ses nouvelles trouvailles, à mesure qu’elle arpente la planète.
La journaliste globe-trotteuse y présente notamment la vidéo qui apparaît ci-bas, où elle donne la parole à des quidams qui y vont de leurs propres suggestions de “must-not-see” et autres endroits à éviter. Et vous, quels endroits ou expériences figureraient sur votre liste personnelle?
Dans cet intéressant petit brûlot, l’auteure a voulu faire contrepoids aux guides du genre “Les 1000 endroits qu’il faut avoir vus avant de mourir“. Elle y dévoile sa propre liste de lieux dont on peut très bien se passer, en bourlinguant sur Terre.
À titre d’exemple, elle recommande d’éviter toute ancienne prison qui propose de vivre l’expérience de l’emprisonnement, dans des conditions qui se rapprochent de la réalité d’autrefois. Comme le Karostas Cietums Prison Hotel, à Liepaja, en Lettonie, où on souligne fièrement que 150 prisonniers ont jadis été exécutés.
Elle déconseille tout aussi chaudement d’embrasser la Blarney Stone, en Irlande (une pratique prétendument porte-bonheur répétée des milliers de fois), et ce, même si la pierre peut être nettoyée avant qu’on y appose ses lèvres…
Entre autres endroits à proscrire, l’auteure souligne également le Gum Wall de Seattle, où les gens collent leur vieux chewing-gum sur un mur, lequel a hérité du titre envieux de « Deuxième site le plus porteur de germes de la planète » (le premier étant Blarney Stone!), tel que décrété par CNN en 2009.
Consciente que son guide ne lui vaudra pas que des éloges – elle suggère notamment de ne pas perdre son temps à visiter le Nevada au grand complet! – l’auteure réussira néanmoins à générer une certaine affluence dans plusieurs des lieux qu’elle cite, suivant l’adage « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ».
Car l’un des traits caractéristiques du tourisme, en ce 21e siècle, c’est cette propension qu’ont plusieurs à toujours rechercher l’inédit. Or, ce qui est bizarre et étrange, même si c’est peu ragoûtant, demeure inédit – et donc attirant pour des curieux en mal de sensations fortes ou d’histoires originales à raconter à leurs proches.
En complément des extraits de son ouvrage rapportés ici, on peut écouter une entrevue où l’auteure nous décrit quelques-uns des lieux qu’elle y mentionne, comme le très glauque Musée de l’anatomie de Turin et l’ineffable Musée de l’eau courante de Pékin. Elle rapporte également des expériences intéressantes en apparence, mais qui s’avèrent finalement ennuyeuses, selon elle, comme les nuitées dans certains temples coréens.
Outre son guide, on peut consulter le blogue personnel de Catherine Price, où elle fait régulièrement part de ses nouvelles trouvailles, à mesure qu’elle arpente la planète.
La journaliste globe-trotteuse y présente notamment la vidéo qui apparaît ci-bas, où elle donne la parole à des quidams qui y vont de leurs propres suggestions de “must-not-see” et autres endroits à éviter. Et vous, quels endroits ou expériences figureraient sur votre liste personnelle?
