Je ne sais pas si j`aurais pris ce vol.
J`ai hate qu`une loi oblige qu`ils se démasquent.
La c`est un employé qui semble ne pas avoir fait sa job!
Encore la c`est l`homme qui a parlé pour les deux muettes et qui avait leurs passeports.
Er si c`était deux hommes ou deux femmes mais avec de mauvaises intentions?
Croyéz vous vraiment qu`elles sont été fouillées????
OTTAWA - Les grands voyageurs connaissent le refrain : il faut enlever ses chaussures, abandonner ses pinces à épiler et emballer ses bouteilles de shampoing dans des sacs de plastique, avant d’aller faire la file pour passer à travers les scanneurs corporels. Mais retirer son niqab?
Apparemment, ce ne serait pas nécessaire.Selon les informations qu’a reçues l’Agence QMI, ni les compagnies aériennes, ni les services de sécurité des aéroports ne demandent aux femmes musulmanes de lever leur voile afin de prouver que le visage qui s’y cache correspond bel et bien à la photo sur leurs papiers d’identité.
La question a été mise à l’ordre du jour à la suite de la vidéo captée par Mick Flynn, originaire de Bradford, en Angleterre. M. Flynn se trouvait à l’aéroport Montréal-Trudeau lorsqu’il a aperçu deux femmes au visage couvert qui s’apprêtaient à prendre un vol d’Air Canada en direction de Heathrow. Les femmes ont pu embarquer à bord de l’appareil sans avoir à lever leur voile et montrer leur visage.
Dans la vidéo que Mick Flynn a mise en ligne (http://bit.ly/cA71db), c’est un homme qui voyage avec les deux femmes qui présente les passeports de ses protégées et qui interagit avec le personnel de l’aéroport.
«Je me suis plaint au bureau et une seconde fois lorsque j’ai pris l’avion, en demandant au pilote s’il était content que deux femmes soient montées à bord sans avoir été identifiées, a raconté Mark Flynn en entrevue à l’Agence QMI. Les deux membres du personnel à qui j’ai parlé étaient troublés et clairement embarrassés.»
Les communications de Mark Flynn avec Air Canada, ainsi que la vidéo qu’il a diffusée sur internet, ont abouti à des menaces de poursuite de la part de la compagnie aérienne.
Air Canada a été questionnée au sujet de ses procédures de sécurité. Ses réponses révèlent des trous dans la sécurité aérienne au Canada.
«Les passagers des compagnies aériennes ont déjà fait l’objet de multiples contrôles de sécurité avant d’arriver à la porte d’embarquement, a expliqué le porte-parole d’Air Canada, Peter Fitzpatrick. Un dernier contrôle est effectué à la porte avant l’embarquement afin de confirmer les passagers présents sur le vol.»
Air Canada affirme qu’elle est en mesure de procéder à des vérifications d’identité dans une salle privée située à une bonne distance du comptoir d’enregistrement. La compagnie aérienne ajoute que la responsabilité réelle des mesures de sécurité incombe à l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA).
L’ACSTA dément toutefois cette affirmation. Selon Greg MacDougall, porte-parole de l’organisme canadien, les agents de l’ACSTA sont principalement à la recherche de métaux, d’armes ou d’autres matériels interdits, et ne sont donc pas chargés de vérifier si les visages voilés correspondent ou non avec leur photo de passeport.
« Nous ne sommes pas concernés par cela. Nous sommes plutôt préoccupés à savoir si une personne a des objets en métal sous ses vêtements », a affirmé M. MacDougall.
Un ancien employé de l’ACSTA, qui travaillait jusqu’à tout récemment comme agent de contrôle de première ligne, a confié à l’Agence QMI que ses collègues et lui n’ont jamais «été autorisés à demander à quelqu’un de soulever son voile».
De son côté, Transports Canada affirme qu’il ne devrait pas y avoir de confusion. «La compagnie aérienne doit être en mesure de vérifier l’identité de tous les passagers avant que ceux-ci soient autorisés à monter à bord», a déclaré le ministère par voie de communiqué.
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