http://www.lesaffaires.com/blogues/rene-vezina/qui-cherche-a-lancer-un-nouveau-quotidien-au-quebec-/512386
Qui cherche à lancer un nouveau quotidien au Québec ?
René Vézina . 29-03-2010
Tags : Médias et communications
Blogue.
Budget, dette, déficit, taxes… ce sont les thèmes incontournables du moment et on y reviendra bien cette semaine, lorsque Québec va faire le point sur l’état de ses finances publiques.
Mais pour l’instant, je vous propose quelque chose d’intrigant : samedi, dans les petites annonces de La Presse, section offres d’emploi, on pouvait lire ceci :
« NOUVEAU QUOTIDIEN QUÉBÉCOIS : une société d’investissement privée est à la recherche d’une équipe dynamique pour lancer un nouveau quotidien francophone au Québec ». Et on énumère le type de candidats que l’on recherche (dont des journalistes pigistes, est-il précisé), en ajoutant qu’« un minimum de 10 années d’expérience est exigé pour chacun de ses postes. » Rien de moins.
Qui peut bien vouloir se lancer ainsi dans ce genre d’aventure, étant donné l’état de santé précaire des quotidiens ?
Réglons d’abord une question : à moins d’une usurpation d’identité, ce ne peut pas être un canular, puisque l’annonce est signée par la firme Smart & Biggar/Fetherstonhaugh, un important cabinet d’avocats canadien dont les bureaux montréalais sont situés au centre-ville, rue de la Gauchetière.
Donc, apparemment, c’est sérieux. Imaginons ce dont il peut s’agir.
Quotidien imprimé ? Peu probable. Mais sur le web, c’est concevable. Des journaux en ligne apparaissent un peu partout. Un bon exemple vient de France, avec 20 minutes (20minutes.fr). Un groupe étranger pourrait vouloir occuper le marché.
Mais… en forçant un peu, ce pourrait aussi être une initiative d’ici, et il existe quelques candidats, à commencer par Quebecor, qui pourrait y voir une façon de jouer encore plus la convergence, en mettant au passage encore plus de pression sur ses journalistes en lock-out. Je sais, ça fait un peu théorie du complot, mais pour l’instant, rien n’est impossible. Reste que l'on parle d'une société d'investissement privée. Je ne connais pas beaucoup de financiers sans expérience qui plongerait dans l'univers des quotidiens ces jours-ci. C'est plutôt déroutant.
Nous devons bien être quelques-uns à essayer d’en savoir davantage. À moins que quelqu’un parmi les lecteurs ait une inspiration… d’autres nouvelles devraient suivre.
Qui cherche à lancer un nouveau quotidien au Québec ?
René Vézina . 29-03-2010
Tags : Médias et communications
Blogue.
Budget, dette, déficit, taxes… ce sont les thèmes incontournables du moment et on y reviendra bien cette semaine, lorsque Québec va faire le point sur l’état de ses finances publiques.
Mais pour l’instant, je vous propose quelque chose d’intrigant : samedi, dans les petites annonces de La Presse, section offres d’emploi, on pouvait lire ceci :
« NOUVEAU QUOTIDIEN QUÉBÉCOIS : une société d’investissement privée est à la recherche d’une équipe dynamique pour lancer un nouveau quotidien francophone au Québec ». Et on énumère le type de candidats que l’on recherche (dont des journalistes pigistes, est-il précisé), en ajoutant qu’« un minimum de 10 années d’expérience est exigé pour chacun de ses postes. » Rien de moins.
Qui peut bien vouloir se lancer ainsi dans ce genre d’aventure, étant donné l’état de santé précaire des quotidiens ?
Réglons d’abord une question : à moins d’une usurpation d’identité, ce ne peut pas être un canular, puisque l’annonce est signée par la firme Smart & Biggar/Fetherstonhaugh, un important cabinet d’avocats canadien dont les bureaux montréalais sont situés au centre-ville, rue de la Gauchetière.
Donc, apparemment, c’est sérieux. Imaginons ce dont il peut s’agir.
Quotidien imprimé ? Peu probable. Mais sur le web, c’est concevable. Des journaux en ligne apparaissent un peu partout. Un bon exemple vient de France, avec 20 minutes (20minutes.fr). Un groupe étranger pourrait vouloir occuper le marché.
Mais… en forçant un peu, ce pourrait aussi être une initiative d’ici, et il existe quelques candidats, à commencer par Quebecor, qui pourrait y voir une façon de jouer encore plus la convergence, en mettant au passage encore plus de pression sur ses journalistes en lock-out. Je sais, ça fait un peu théorie du complot, mais pour l’instant, rien n’est impossible. Reste que l'on parle d'une société d'investissement privée. Je ne connais pas beaucoup de financiers sans expérience qui plongerait dans l'univers des quotidiens ces jours-ci. C'est plutôt déroutant.
Nous devons bien être quelques-uns à essayer d’en savoir davantage. À moins que quelqu’un parmi les lecteurs ait une inspiration… d’autres nouvelles devraient suivre.