Indicatif CKAC de l'an de grâce 1923
https://soundcloud.com/hifichet/ckac-1923
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Yan a écrit:Jingle de CJMS 1280 Montréal (1968)
https://soundcloud.com/hifichet/cjms-1
Yan a écrit:5 décembre 1970 (CKAC 730 Montréal)- La revue des nouvelles de la journée
https://soundcloud.com/hifichet/ckac-bulletin-de-nouvelles-sur
Yan a écrit:Louis-Paul Allard (date inconnue)- Yvon Crevé
https://soundcloud.com/hifichet/louis-paul-allard-chanson
Yan a écrit:
Admin a écrit:
Trop drôle d'entendre le Rocket lire les réponses sur sa feuille.
Non, «La Guerre des mondes» d'Orson Welles n'a pas paniqué les Etats-Unis
Contrairement à ce qu'on croit, la célèbre pièce radiophonique n’a pas suscité d’hystérie collective en 1938. Comment se fait-il que la légende perdure?
La panique suscitée par La Guerre des mondes a sans doute fait de la pièce de Welles l’évènement le plus marquant de l’histoire de la radiodiffusion aux Etats-Unis. C’est l’histoire que nous connaissons tous, celle qui est reprise par les livres d’histoire et les articles de magazine.
Il y a juste un problème: la panique en question fut si ridicule le soir de la diffusion qu’il est quasiment impossible de la chiffrer. Contrairement à ce qu’affirment, ou répètent, les programmes de PBS et NPR, quasiment personne ne fut dupé par l’émission d’Orson Welles.
La faute des journaux
Comment cette histoire d’auditeurs affolés a-t-elle débuté? La faute est à rechercher du côté des journaux américains. En siphonnant les revenus publicitaires de la presse papier durant la crise de 1929, la radio leur avait gravement nui. Aussi, ces derniers sautèrent sur la chance fournie par le programme de Welles pour discréditer la radio comme source d’informations.
La presse papier dramatisa la panique des auditeurs pour prouver aux annonceurs et aux autorités que les radios étaient pleines d’irresponsables à qui l’on ne pouvait pas faire confiance. Dans un édito intitulé «La terreur par la radio», le New York Times reprocha aux «responsables de la radio» d’avoir accepté de mêler «fiction à glacer le sang» et flashs d’informations «présentés exactement comme s’il s’agissait de véritables informations».
Depuis ces articles du 31 octobre 1938, l’apocalypse apocryphe n’a été qu’une affaire de redite. Il s’est passé un phénomène étonnant (mais prévisible): au fil du temps, la pièce d’Orson Welles a gagné en célébrité et de plus en plus de personnes ont prétendu l’avoir écoutée. Au long des semaines, des mois et des années, l’auditoire de l’émission a gagné une telle ampleur que l’on aurait pu croire que la moitié des États-Unis était branchée sur CBS ce soir-là. Mais c’était loin d’être le cas.
L’émission fut écoutée par beaucoup moins de gens que l’on ne le croit aujourd’hui (et ils furent donc encore moins nombreux à être terrorisés). Comment le savons-nous? Le soir de la diffusion, le service de mesure d’audience C.E. Hooper téléphona à quelque 5.000 foyers pour son évaluation nationale. À la question «Quel programme êtes-vous en train d’écouter?», seuls 2% des interrogés répondirent «une pièce», «le programme d’Orson Welles» ou quelque chose de similaire indiquant qu’ils étaient branchés sur CBS.
D’après le résumé paru dans le magazine Broadcasting, personne ne répondit «les informations». En d’autres termes, 98% des personnes interrogées écoutaient soit un autre programme, soit rien du tout ce soir du 30 octobre 1938. Cela n’a rien d’étonnant: la pièce d’Orson Welles était programmée en même temps que l’émission comique Chase and Sanborn Hour, du ventriloque Edgar Bergen, l’un des programmes les plus prisés dans le pays à l’époque.
Yan a écrit:https://soundcloud.com/guy-champoux