Texte intéressant de Jacques Brassard qui présente le point de vue qu'on ne voit jamais à Radio-Canada ou dans La Presse
Vous souvenez-vous de l’émoi et de l’indignation provoqués, au sein de la gauche politique et intello-médiatique, par une déclaration de Newt Gingrich, alors candidat à la primaire républicaine et ancien président de la Chambre des Représentants, déclaration qualifiant les Palestiniens de «peuple inventé».
Comment ce conservateur américain pouvait-il oser écorner l’aura et entacher la réputation du peuple considéré par toute la gauche occidentale comme l’archétype du Peuple-Victime par excellence? Quelle bassesse! Quelle ignominie! N’est-ce pas?
En fait, il n’a fait que dire la vérité. Le peuple palestinien est en effet un peuple d’invention récente.
Pour vous en convaincre, il vous suffit, à moins que vous suffoquiez tellement de rage devant cet énoncé que vous en soyez incapables, de lire un livre fort éclairant de David Horowitz et de Guy Millière intitulé : Comment le Peuple Palestinien fut Inventé.
«Depuis trop longtemps, écrit Guy Millière en introduction, les faits historiques les plus élémentaires concernant le Proche-Orient sont laissés de côté : ils sont ici rappelés avec simplicité et vigueur.»
Le premier fait qu’il faut rappeler est le suivant : les Juifs ont toujours vécu dans cette région du monde. Depuis plus de 3000 ans, très certainement. Ils y ont créé un royaume, un pays, le Royaume d’Israël. Ce dernier fut il est vrai anéanti par les Romains en l’an 70 de l’ère chrétienne. Il y a eu certes dispersion (la diaspora) tout autour de la Méditerranée, mais il y a toujours eu, à travers les siècles, une présence juive significative dans leur antique patrie et dans leur ville sainte, Jérusalem.
Et les Arabes, eux? Ils sont arrivés au VIIe siècle et se sont installés sur le même territoire que les Juifs. Mais aucun État palestinien n’a été créé. Cette région fut tout à tour soumise et dominée par les Byzantins, puis par les Arabo-musulmans, puis par les Turcs Ottomans, et enfin, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, par les Britanniques.
Ce sont d’ailleurs les Britanniques qui se sont vus confier par la Société des Nations le mandat visant à faire renaître un «Foyer National Juif».
À partir de là, beaucoup de Juifs venant du monde entier sont retournés dans leur patrie. Ils ont légalement acquis des terres et les ont développées (la spoliation des terres par les Juifs est un des nombreux mensonges historiques forgés dans ce coin du monde).
Fait remarquable, note David Horowitz, «les immigrants juifs ont apporté le développement industriel et agricole et attiré des gens en quête de travail». Et ces gens étaient des Arabes qui venaient des pays environnants : Liban, Syrie, Égypte, future Jordanie.
Car, avant même la création de l’État d’Israël, un nouvel État arabe fut créé sur plus de 80% du territoire sous mandat britannique (tout le territoire à l’est du Jourdain). Il s’est d’abord appelé Transjordanie, puis Jordanie, et la direction du nouvel État fut confiée à la dynastie hachémite. Et c’était en fait un État palestinien.
En 1948, enfin, les Nations Unies adoptent un plan de partition pour le reste du territoire. «Les Arabes, écrit Horowitz, se sont vus attribuer les terres juives anciennes de Judée et de Samarie— aujourd’hui plus communément appelées Cisjordanie. Les Juifs ont reçu trois rubans de terre coupés les uns des autres, situés au bord de la Méditerranée, et le désert du Néguev. Ils se sont vus accorder l’accès la ville de Jérusalem.»
Sur le futur territoire d’Israël, il y avait un million deux cent mille Juifs et huit cent mille Arabes.
On connait la suite : les pays arabes voisins (Égypte, Syrie, Jordanie, Irak) ont refusé ce partage et leurs armées se sont ébranlées en vue d’anéantir l’État naissant d’Israël. Mais, à la surprise du monde entier, les armées arabes furent repoussées et vaincues.
L’État d’Israël était né. Mais aucun État palestinien n’apparut. Et personne n’en réclamait la création.
«En 1950, la Jordanie a annexé la totalité de la Judée-Samarie (Cisjordanie) et l’Égypte a annexé Gaza, sans protestation de qui que ce soit.»
Dès lors, la question des réfugiés est apparue.
D’abord, 600,000 Juifs, chassés de leurs terres par les États arabes du Proche-Orient et d’Afrique du Nord, ont été majoritairement accueillis en Israël. L’établissement de cet afflux d’immigrants expulsés s’est fait sans aucun financement de l’ONU.
Par ailleurs, des centaines de milliers d’Arabes (de 4 à 500,000) ont quitté le territoire du nouvel État, suivant en cela les consignes des armées arabes. On leur disait qu’il s’agissait d’un départ temporaire, le temps de faire disparaître l’État d’Israël. Ce qui n’est jamais survenu. Tous ces «fuyards temporaires» se sont vus aussitôt accorder par l’ONU le statut de réfugiés. Et on a créé en 1950 un organisme spécifique, l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency), chargé de fournir aide et assistance aux «réfugiés palestiniens». Le budget de cette agence onusienne, financé par des gouvernements surtout occidentaux (les États-Unis sont le principal bailleur de fonds), dépasse les 500 millions annuellement.
Ce statut de «réfugié palestinien» est unique dans le monde entier. Il est transmissible de génération en génération. Enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, des quelques 500,000 réfugiés de 1948 ont acquis le statut à la naissance. Ce singulier statut héréditaire n’existe nulle part ailleurs. Ailleurs, depuis toujours, les réfugiés s’intègrent dans la société d’accueil et leurs descendants sont des citoyens du pays qui les a reçus.
Par conséquent, ces 5 à 600,000 réfugiés, s’étant multipliés, sont maintenant plus de 5 millions. Et le côté surréaliste de l’affaire, c’est que ces 5 millions de «réfugiés palestiniens» exigent qu’Israël leur reconnaisse un «droit au retour»! Vous imaginez la situation : le peuple juif d’Israël submergé sous le flot de «réfugiés palestiniens» qui carburent depuis des décennies à la haine des Juifs et qui n’ont qu’une obsession, «rayer Israël de la carte».
D’ailleurs, depuis la naissance d’Israël, l’objectif des pays arabo-musulmans a toujours été d’anéantir l’État d’Israël.
En 1967, les armées arabes se lancent de nouveau à l’assaut d’Israël. Tsahal leur inflige une raclée et prend le contrôle de la bande de Gaza, du Sinaï, de la Judée-Samarie et du plateau du Golan.
En 1973, les mêmes armées arabes sont encore une fois mises en déroute.
Et la création d’un État palestinien ne fait nullement partie des «buts de guerre» des pays agresseurs.
Ce n’est qu’après ces défaites que le «peuple palestinien» a été inventé. Sur les conseils du KGB. Les gouvernements arabes de la région se sont laissés convaincre que de maquiller la volonté de détruire Israël en «lutte de libération nationale» serait bien vu en Occident.
Et ils ont eu raison. Les vertueux bien-pensants de la gauche occidentale se sont empressés de donner leur soutien à un autre peuple «opprimé», sans se soucier le moindrement de la falsification historique qui était à l’origine de ce changement de cap.
Le «peuple palestinien» était né. Et comme il était engagé dans une «lutte de libération nationale», il fallait, en toute logique, une peuple oppresseur et tyrannique. Ce fut, évidemment, le peuple juif qui, par un singulier retournement des choses, d’agressé se métamorphosa en agresseur.
Toute la gauche occidentale (y incluant les catholiques de gauche, ce qui est proprement scandaleux) adhéra à cette contrefaçon historique bricolée par l’OLP et les États arabes.
Soit que les vertueux bien-pensants de gauche sont sincèrement convaincus que cette falsification historique est une vérité indubitable, et ce sont alors de parfaits idiots utiles; soit ils sont tout à fait conscients que le «peuple palestinien» est une invention toute récente, mais ils jugent cette énorme tromperie indispensable pour masquer leur antisionisme et leur judéophopie. D’après vous, dans quelle catégorie (idiot utile ou antisémite déguisé) doit-on ranger les Gérald Larose, Raymond Gravel, Françoise David, Amir Khadir, Julien Poulin, les présidents de centrales syndicales et bien des politiciens de gauche de chez nous?
Laissons la parole, en conclusion de ce billet, aux deux auteurs d’un livre (Comment le Peuple Palestinien fut Inventé) que vous ne vous retrouverez malheureusement pas dans les librairies québécoises (si j’ai pu le lire, c’est grâce à mon libraire d’Alma qui l’a commandé en Europe…et ça a pris trois mois avant de le recevoir), David Horowitz et Guy Millière.
«Le conflit du Proche-Orient, écrit Horowitz, tient à la volonté du monde arabe de détruire Israël, et au refus des pays arabes et des Arabes palestiniens d’accepter l’existence d’Israël. Si les Arabes étaient prêts à reconnaître Israël et à vivre en paix avec lui en tant qu’État du peuple juif, il y aurait sans doute eu, en supplément de la Jordanie, un État arabe palestinien depuis longtemps.»
«Accepter, écrit Guy Millière, la création unilatérale d’un État palestinien judenrein, antisémite, islamique, exaltant le terrorisme, prônant l’annihilation d’Israël, serait une capitulation par laquelle le monde occidental renoncerait à toutes les valeurs qu’il prétend incarner, et créerait les conditions immédiates d’une guerre où il en irait de la survie d’Israël…Ce qui devrait préoccuper les dirigeants occidentaux aujourd’hui, c’est l’agitation islamiste et les périls qu’elle porte, et c’est la haine anti-israélienne et ce qu’elle signifie de haine anti-occidentale.
L’apaisement et la lâcheté ne calmeront pas l’agitation islamiste. La complaisance vis-à-vis de la haine anti-israélienne n’empêchera pas celle-ci d’être ce qu’elle est. Abandonner Israël serait abandonné infiniment plus qu’Israël.
Gaza, sous l’autorité du Hamas, est déjà un quasi-État terroriste. Créer un État terroriste en Judée-Samarie serait un crime contre Israël et contre la civilisation occidentale elle-même.»
Que dire de plus?
Jacques Brassard
Vous souvenez-vous de l’émoi et de l’indignation provoqués, au sein de la gauche politique et intello-médiatique, par une déclaration de Newt Gingrich, alors candidat à la primaire républicaine et ancien président de la Chambre des Représentants, déclaration qualifiant les Palestiniens de «peuple inventé».
Comment ce conservateur américain pouvait-il oser écorner l’aura et entacher la réputation du peuple considéré par toute la gauche occidentale comme l’archétype du Peuple-Victime par excellence? Quelle bassesse! Quelle ignominie! N’est-ce pas?
En fait, il n’a fait que dire la vérité. Le peuple palestinien est en effet un peuple d’invention récente.
Pour vous en convaincre, il vous suffit, à moins que vous suffoquiez tellement de rage devant cet énoncé que vous en soyez incapables, de lire un livre fort éclairant de David Horowitz et de Guy Millière intitulé : Comment le Peuple Palestinien fut Inventé.
«Depuis trop longtemps, écrit Guy Millière en introduction, les faits historiques les plus élémentaires concernant le Proche-Orient sont laissés de côté : ils sont ici rappelés avec simplicité et vigueur.»
Le premier fait qu’il faut rappeler est le suivant : les Juifs ont toujours vécu dans cette région du monde. Depuis plus de 3000 ans, très certainement. Ils y ont créé un royaume, un pays, le Royaume d’Israël. Ce dernier fut il est vrai anéanti par les Romains en l’an 70 de l’ère chrétienne. Il y a eu certes dispersion (la diaspora) tout autour de la Méditerranée, mais il y a toujours eu, à travers les siècles, une présence juive significative dans leur antique patrie et dans leur ville sainte, Jérusalem.
Et les Arabes, eux? Ils sont arrivés au VIIe siècle et se sont installés sur le même territoire que les Juifs. Mais aucun État palestinien n’a été créé. Cette région fut tout à tour soumise et dominée par les Byzantins, puis par les Arabo-musulmans, puis par les Turcs Ottomans, et enfin, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, par les Britanniques.
Ce sont d’ailleurs les Britanniques qui se sont vus confier par la Société des Nations le mandat visant à faire renaître un «Foyer National Juif».
À partir de là, beaucoup de Juifs venant du monde entier sont retournés dans leur patrie. Ils ont légalement acquis des terres et les ont développées (la spoliation des terres par les Juifs est un des nombreux mensonges historiques forgés dans ce coin du monde).
Fait remarquable, note David Horowitz, «les immigrants juifs ont apporté le développement industriel et agricole et attiré des gens en quête de travail». Et ces gens étaient des Arabes qui venaient des pays environnants : Liban, Syrie, Égypte, future Jordanie.
Car, avant même la création de l’État d’Israël, un nouvel État arabe fut créé sur plus de 80% du territoire sous mandat britannique (tout le territoire à l’est du Jourdain). Il s’est d’abord appelé Transjordanie, puis Jordanie, et la direction du nouvel État fut confiée à la dynastie hachémite. Et c’était en fait un État palestinien.
En 1948, enfin, les Nations Unies adoptent un plan de partition pour le reste du territoire. «Les Arabes, écrit Horowitz, se sont vus attribuer les terres juives anciennes de Judée et de Samarie— aujourd’hui plus communément appelées Cisjordanie. Les Juifs ont reçu trois rubans de terre coupés les uns des autres, situés au bord de la Méditerranée, et le désert du Néguev. Ils se sont vus accorder l’accès la ville de Jérusalem.»
Sur le futur territoire d’Israël, il y avait un million deux cent mille Juifs et huit cent mille Arabes.
On connait la suite : les pays arabes voisins (Égypte, Syrie, Jordanie, Irak) ont refusé ce partage et leurs armées se sont ébranlées en vue d’anéantir l’État naissant d’Israël. Mais, à la surprise du monde entier, les armées arabes furent repoussées et vaincues.
L’État d’Israël était né. Mais aucun État palestinien n’apparut. Et personne n’en réclamait la création.
«En 1950, la Jordanie a annexé la totalité de la Judée-Samarie (Cisjordanie) et l’Égypte a annexé Gaza, sans protestation de qui que ce soit.»
Dès lors, la question des réfugiés est apparue.
D’abord, 600,000 Juifs, chassés de leurs terres par les États arabes du Proche-Orient et d’Afrique du Nord, ont été majoritairement accueillis en Israël. L’établissement de cet afflux d’immigrants expulsés s’est fait sans aucun financement de l’ONU.
Par ailleurs, des centaines de milliers d’Arabes (de 4 à 500,000) ont quitté le territoire du nouvel État, suivant en cela les consignes des armées arabes. On leur disait qu’il s’agissait d’un départ temporaire, le temps de faire disparaître l’État d’Israël. Ce qui n’est jamais survenu. Tous ces «fuyards temporaires» se sont vus aussitôt accorder par l’ONU le statut de réfugiés. Et on a créé en 1950 un organisme spécifique, l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency), chargé de fournir aide et assistance aux «réfugiés palestiniens». Le budget de cette agence onusienne, financé par des gouvernements surtout occidentaux (les États-Unis sont le principal bailleur de fonds), dépasse les 500 millions annuellement.
Ce statut de «réfugié palestinien» est unique dans le monde entier. Il est transmissible de génération en génération. Enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, des quelques 500,000 réfugiés de 1948 ont acquis le statut à la naissance. Ce singulier statut héréditaire n’existe nulle part ailleurs. Ailleurs, depuis toujours, les réfugiés s’intègrent dans la société d’accueil et leurs descendants sont des citoyens du pays qui les a reçus.
Par conséquent, ces 5 à 600,000 réfugiés, s’étant multipliés, sont maintenant plus de 5 millions. Et le côté surréaliste de l’affaire, c’est que ces 5 millions de «réfugiés palestiniens» exigent qu’Israël leur reconnaisse un «droit au retour»! Vous imaginez la situation : le peuple juif d’Israël submergé sous le flot de «réfugiés palestiniens» qui carburent depuis des décennies à la haine des Juifs et qui n’ont qu’une obsession, «rayer Israël de la carte».
D’ailleurs, depuis la naissance d’Israël, l’objectif des pays arabo-musulmans a toujours été d’anéantir l’État d’Israël.
En 1967, les armées arabes se lancent de nouveau à l’assaut d’Israël. Tsahal leur inflige une raclée et prend le contrôle de la bande de Gaza, du Sinaï, de la Judée-Samarie et du plateau du Golan.
En 1973, les mêmes armées arabes sont encore une fois mises en déroute.
Et la création d’un État palestinien ne fait nullement partie des «buts de guerre» des pays agresseurs.
Ce n’est qu’après ces défaites que le «peuple palestinien» a été inventé. Sur les conseils du KGB. Les gouvernements arabes de la région se sont laissés convaincre que de maquiller la volonté de détruire Israël en «lutte de libération nationale» serait bien vu en Occident.
Et ils ont eu raison. Les vertueux bien-pensants de la gauche occidentale se sont empressés de donner leur soutien à un autre peuple «opprimé», sans se soucier le moindrement de la falsification historique qui était à l’origine de ce changement de cap.
Le «peuple palestinien» était né. Et comme il était engagé dans une «lutte de libération nationale», il fallait, en toute logique, une peuple oppresseur et tyrannique. Ce fut, évidemment, le peuple juif qui, par un singulier retournement des choses, d’agressé se métamorphosa en agresseur.
Toute la gauche occidentale (y incluant les catholiques de gauche, ce qui est proprement scandaleux) adhéra à cette contrefaçon historique bricolée par l’OLP et les États arabes.
Soit que les vertueux bien-pensants de gauche sont sincèrement convaincus que cette falsification historique est une vérité indubitable, et ce sont alors de parfaits idiots utiles; soit ils sont tout à fait conscients que le «peuple palestinien» est une invention toute récente, mais ils jugent cette énorme tromperie indispensable pour masquer leur antisionisme et leur judéophopie. D’après vous, dans quelle catégorie (idiot utile ou antisémite déguisé) doit-on ranger les Gérald Larose, Raymond Gravel, Françoise David, Amir Khadir, Julien Poulin, les présidents de centrales syndicales et bien des politiciens de gauche de chez nous?
Laissons la parole, en conclusion de ce billet, aux deux auteurs d’un livre (Comment le Peuple Palestinien fut Inventé) que vous ne vous retrouverez malheureusement pas dans les librairies québécoises (si j’ai pu le lire, c’est grâce à mon libraire d’Alma qui l’a commandé en Europe…et ça a pris trois mois avant de le recevoir), David Horowitz et Guy Millière.
«Le conflit du Proche-Orient, écrit Horowitz, tient à la volonté du monde arabe de détruire Israël, et au refus des pays arabes et des Arabes palestiniens d’accepter l’existence d’Israël. Si les Arabes étaient prêts à reconnaître Israël et à vivre en paix avec lui en tant qu’État du peuple juif, il y aurait sans doute eu, en supplément de la Jordanie, un État arabe palestinien depuis longtemps.»
«Accepter, écrit Guy Millière, la création unilatérale d’un État palestinien judenrein, antisémite, islamique, exaltant le terrorisme, prônant l’annihilation d’Israël, serait une capitulation par laquelle le monde occidental renoncerait à toutes les valeurs qu’il prétend incarner, et créerait les conditions immédiates d’une guerre où il en irait de la survie d’Israël…Ce qui devrait préoccuper les dirigeants occidentaux aujourd’hui, c’est l’agitation islamiste et les périls qu’elle porte, et c’est la haine anti-israélienne et ce qu’elle signifie de haine anti-occidentale.
L’apaisement et la lâcheté ne calmeront pas l’agitation islamiste. La complaisance vis-à-vis de la haine anti-israélienne n’empêchera pas celle-ci d’être ce qu’elle est. Abandonner Israël serait abandonné infiniment plus qu’Israël.
Gaza, sous l’autorité du Hamas, est déjà un quasi-État terroriste. Créer un État terroriste en Judée-Samarie serait un crime contre Israël et contre la civilisation occidentale elle-même.»
Que dire de plus?
Jacques Brassard