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OTTAWA – Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada ont mené entre 2006 et 2009 46 enquêtes concernant des employés soupçonnés d'utiliser leur ordinateur d’une manière inappropriée, en visitant des sites pornographiques, des sites de rencontre et même en participant à des discussions en ligne.

L’Agence QMI a obtenu des documents du gouvernement en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, qui répertorient huit cas où les employés ont accédé à « des sites [sexuellement] explicites pendant de longues périodes de temps ».

Un des cas impliquait un employé qui avait accédé à des sites durant plus de 19 heures en seulement un mois. Dans au moins un cas, un employé de Santé Canada a été congédié sur-le-champ après avoir visionné quelque chose que le gouvernement fédéral a par la suite référé à la police.

Dans la plupart des cas, selon les documents, on reprochait surtout aux employés concernés un usage excessif d’internet durant les heures de travail.

Le record absolu à ce sujet concerne un fonctionnaire qui a navigué pendant 338 heures sur internet en août 2008 pour suivre de nouveaux sites, surveiller les publicités, regarder des vidéos et discuter en ligne.

Un employé travaillant du lundi au vendredi selon un horaire régulier devrait passer 16 heures par jour en ligne pour atteindre ce niveau d’utilisation d’internet en un seul mois.

Anticipant que la diffusion de cette information pourrait être « une source d’embarras pour le ministère », des fonctionnaires avaient rédigé un scénario pour aider les responsables gouvernementaux à donner la version officielle au sujet du visionnement de sites pornographiques sur des ordinateurs du gouvernement.

« Il s’agit de huit cas en quatre ans dans un ministère qui compte plus de 11 000 employés », lit-on dans les notes préparées pour les médias.

Les documents ne disent rien sur ce qu'il en coûte aux contribuables pour enquêter et attraper ces fonctionnaires fautifs.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/07/20110705-174309.html