Lettre à Pierre Vercheval
Vendredi, 23 avril 2010 09:55
Mise à jour le Vendredi, 23 avril 2010 10:06
Cher Pierre,
J’ai été témoin de tes premiers pas au football junior québécois. Je t’ai vu bâtir, match après match, une très belle carrière de 15 ans dans la Ligue canadienne de football.
J’ai été un témoin privilégié de tes cinq dernières années comme joueur de ligne offensive avec les Alouettes. Nous avons été confrères pendant cinq ans, attachés à la couverture des Alouettes. Je croyais bien te connaître. Je me suis trompé.
Je ne saisis pas très bien, Pierre, que tu sois si irrité par le possible lock-out de la Ligue canadienne de football et si indifférent à celui qui frappe, depuis 15 mois, aujourd’hui, 253 de tes consœurs et confrères du Journal de Montréal. Je ne comprends pas pourquoi tu es si solidaire de tes anciens coéquipiers sur le terrain de football et si détaché de ceux qui ont été tes « coéquipiers » au Journal de Montréal.
Tu serais le premier, avec raison, à monter aux barricades si jamais des joueurs américains en venaient, sans remords, à remplacer tous nos valeureux joueurs canadiens, bâtisseurs, à travers les années, par la sueur et le sang, des succès sympathiques de la LCF.
Alors pourquoi tant d’indifférence à l’égard de celles et ceux qui ont contribué à bâtir l’empire pour lequel tu travailles comme collaborateur ?
Peu de temps avant que je ne me retrouve à la rue, tu craignais de perdre mon amitié en gardant ta chronique dans le Journal. Je t’ai rassuré. Mais depuis le 23 janvier 2009, je suis sans nouvelles de toi. La colère ne m’habite pas. Mon amitié a souffert énormément de ton indifférence, aujourd’hui ça va, la froideur a succédé au chagrin.
Serge Vleminckx
http://www.ruefrontenac.com/sports/opinion/21427-serge-vleminckx-lettre-ouverte-a-pierre-vercheval
Vendredi, 23 avril 2010 09:55
Mise à jour le Vendredi, 23 avril 2010 10:06
Cher Pierre,
J’ai été témoin de tes premiers pas au football junior québécois. Je t’ai vu bâtir, match après match, une très belle carrière de 15 ans dans la Ligue canadienne de football.
J’ai été un témoin privilégié de tes cinq dernières années comme joueur de ligne offensive avec les Alouettes. Nous avons été confrères pendant cinq ans, attachés à la couverture des Alouettes. Je croyais bien te connaître. Je me suis trompé.
Je ne saisis pas très bien, Pierre, que tu sois si irrité par le possible lock-out de la Ligue canadienne de football et si indifférent à celui qui frappe, depuis 15 mois, aujourd’hui, 253 de tes consœurs et confrères du Journal de Montréal. Je ne comprends pas pourquoi tu es si solidaire de tes anciens coéquipiers sur le terrain de football et si détaché de ceux qui ont été tes « coéquipiers » au Journal de Montréal.
Tu serais le premier, avec raison, à monter aux barricades si jamais des joueurs américains en venaient, sans remords, à remplacer tous nos valeureux joueurs canadiens, bâtisseurs, à travers les années, par la sueur et le sang, des succès sympathiques de la LCF.
Alors pourquoi tant d’indifférence à l’égard de celles et ceux qui ont contribué à bâtir l’empire pour lequel tu travailles comme collaborateur ?
Peu de temps avant que je ne me retrouve à la rue, tu craignais de perdre mon amitié en gardant ta chronique dans le Journal. Je t’ai rassuré. Mais depuis le 23 janvier 2009, je suis sans nouvelles de toi. La colère ne m’habite pas. Mon amitié a souffert énormément de ton indifférence, aujourd’hui ça va, la froideur a succédé au chagrin.
Serge Vleminckx
http://www.ruefrontenac.com/sports/opinion/21427-serge-vleminckx-lettre-ouverte-a-pierre-vercheval