Diane a écrit: Le gouvernement donne moins de $ aux municipalites et donne plus de täches. Les taxes augmentent alors pour le manque.
Rencontré un agent d'immeuble le mois passé
Elle me pose la question combien je veux vendre ?
Je lui dit et elle rit de moi me dis que ce n'est pas assez
Je lui demande c'est quoi ces criteres
La réponse: Une maison dans un rayon de 30km , dans le meme style
se vent tel $ alors il faut que je vende ce pris
Il avait 50,000$ que ma prevision
Si le prix des maisons sont basés sur la vente du voisin qui lui surévalue sa maison et que pour lui c'est une partie de son fond de retraite , les prix ne baisseront pas
Quand à voler le monde je ne vends plus
Ben justement, tu as confirmé exactement la marde, la malhonnêteté, le crossage avec ton histoire avec l'agent immobilier qui fait de la spéculation pure et simple. Le problème vient assurément des courtiers immobiliers et du pelletage des gouvernements dans les municipalités.
Justement, il y en as qui risque d'avoir des surprises si ça ne revient pas à des prix normaux pour un bien essentiel :
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/canada/archives/2010/02/20100212-162735.html
Carl Renaud
Argent
Le financier montréalais, Stephen Jarislowsky, s’inquiète de la vigueur du marché immobilier canadien. Le sage de l’investissement croit qu’une bulle immobilière va éclater au pays et que les Canadiens devraient se départir de leur propriété avant qu’il soit trop tard.
La vigueur du marché immobilier soulève bien des discussions à travers le Canada. Certains s’inquiètent de l’ascension du prix des propriétés alors que d’autres s’en réjouissent. Selon l'Association canadienne de l'immeuble le prix moyen d’une résidence a atteint 348 840 $ en 2009 au Canada.
Malgré les préoccupations de certains initiés dont des institutions financières, le ministre des Finances, Jim Flaherty, n’a pas l’intention de resserrer les règles d’accession à la propriété.
Les Canadiens peuvent actuellement acheter leur résidence en versant une mise de fonds qui correspond à seulement 5% de la valeur de la propriété en plus d’étaler les remboursements sur une période maximale de 35 ans.
Stephen Jarislowsky se trouve dans le camp des pessimistes. Argent a rencontré l’homme d’affaires pour approfondir la question.
Argent : Pourquoi croyez-vous qu’il y a une bulle immobilière au Canada?
Stephen Jarislowsky : «Si vous regardez les prix de l’immobilier depuis les 30 dernières années, vous allez vous apercevoir que les valeurs ont grimpé de près de 428%. Ils auraient du monter de seulement 332% si on tient compte de l’inflation et de la productivité du pays. Seuls ces deux éléments doivent faire monter les prix de l’immobilier. Si les prix à long terme montent plus vite que ça après 100 ans plus personne ne pourra vivre dans une maison.»
Argent : À combien chiffrez-vous la surévaluation du prix des maisons au Canada?
Stephen Jarislowsky : «Au moment où on se parle, les prix sont surévalués de 25%. Ils peuvent facilement descendre. Les propriétaires pourraient perdre 25 ou même 40% de la valeur de leur maison s’il y a une véritable crise.»
Argent : Comment en sommes-nous arrivé à cette bulle immobilière?
Stephen Jarislowsky : «Le gouvernement a encouragé des hypothèques trop généreuses -5% de mise de fonds et un amortissement maximal de 35 ans- et il n’a pas revu sa politique depuis deux ans. Avec la chute des taux d’intérêt, toute sorte de gens peuvent se permettre d’acheter une maison car ils paient très peu de frais d’intérêts. Tout le monde s’est lancé pour acheter une propriété parce c’était le meilleur moment de le faire en raison des circonstances. Ça a fait monter les prix et les Canadiens ont continué d’acheter car l’immeuble est une bonne spéculation. En plus, plusieurs se sont dit qu’ils devaient acheter maintenant parce qu’il va bientôt avoir une taxe de vente homogène pour tout le pays. Ils se sont dit, si je n’achète pas aujourd’hui ça va me coûter 7% plus cher quand la taxe sera introduite dans beaucoup de provinces.»
Argent : Est-ce que la situation du marché immobilier est différente au Québec?
Stephen Jarislowsky : «Non, il y a des différences marquantes d’un bout à l’autre du pays. C’est plus frappant à Vancouver, Calgary, Edmonton et Toronto qu’au Québec. Au Québec, il y a aussi une forte accélération mais d’une base inférieure car il n’y a pas beaucoup d’immigration et qu’on a souffert des prix pendant les guerres d’indépendance.»
Argent : Donc vous ne croyez pas que le marché immobilier va s’effondrer au Québec?
Stephen Jarislowsky : «Il n’y aura pas d’effondrement mais ça se peut très bien que les prix chutent de 20% pour les mêmes raisons qu'ailleurs au Canada.»
Argent : Plusieurs experts ne sont pas de votre avis. C’est le cas du ministre des Finances, M. Flaherty qui estime qu’il n’y a pas de bulle immobilière!
Stephen Jarislowsky : «C’est un politicien! Il a utilisé la montée en flèche du prix des maisons pour stabiliser le pays. La vigueur de l’immobilier a stabilisé la crise. Les autres experts peuvent bien penser ce qu’ils veulent!»
Argent : Est-ce que vous achèteriez une maison présentement?
Stephen Jarislowsky : «Certainement pas! Acheter une maison en ce moment ça prend plus que du courage ça prend de la témérité. Il faut attendre ou encore vendre sa maison et la racheter 30% plus bas par la suite. Si les gens veulent vivre dans leur maison, ils doivent être conscients du fait que le prix de leur résidence est peut être surévalué pour le moment.»